De retour à Grenoble cette année après un passage en Isère lors de la saison 2012–2013, Camille Coeuru compte plus de 40 sélections en équipe de France. L’attaquante des Brûleuses de Loups, vice-championne du monde avec les U18 en 2014, a répondu à notre interview décalée. Extraits.
Ce qui vous manque le plus en ce moment ?
Les tournois de hockey. On avait hâte de jouer ces matchs, mais tout a été annulé.
Quelle est la première chose que vous ferez après le confinement ?
J’irai voir mes amis et ma famille. J’espère qu’on pourra vite partir où on veut car j’avais prévu de voir du monde et de beaucoup bouger pendant les vacances.
Votre passe temps favori ?
Quand je ne suis pas en train de jouer au hockey, j’adore le fitness et la musculation. Sinon, je passe mon temps à regarder des vidéos ou lire des articles pour élargir mes connaissances dans le domaine, car c’est aussi mon métier, en plus d’être une passion. (Camille est aussi coach sportif)
Votre coéquipière préférée ?
À Grenoble, ma coéquipière préférée est Léna Déchelle (rires). Avant, je jouais au pôle France à Chambéry avec Margaux Mameri, ma meilleure amie et c’était vraiment des moments incroyables.
La chose que vous préférez au hockey ?
La vitesse et les moments passés en équipe. D’autant qu’on a une super ambiance dans notre club. C’était d’ailleurs aussi le cas dans les autres équipes où j’ai joué.
Votre meilleur souvenir avec votre équipe de Grenoble ?
C’était notre match à domicile contre Chamonix, la meilleure équipe de notre poule. Il y avait beaucoup de monde et une ambiance de fou dans les gradins. On avait vraiment fait un gros match. On était soudé et toutes épuisées à la fin, mais fières de nous, au vu de la progression de l’équipe.
Et le moins bon ?
C’était d’apprendre la fin de saison anticipée à cause du COVID-19. ..
Le sport que vous ne pourrez jamais pratiquer ?
Le patinage artistique. Pourtant ça reste sur glace, mais je ne suis ni souple, ni féminine, ni gracieuse et je n’ai pas non plus le sens du rythme. Ça reste un sport que je respecte vraiment et que j’aurais voulu essayer si j’avais de meilleures prédispositions.
Sieste ou musculation ?
Je préfère la musculation bien sûr ! Même si je suis une grosse dormeuse, c’est ce qui me motive à me lever.
Pompes ou abdos ?
Aucun ! Je déteste les deux même si je suis bien obligée d’en faire. Le développé couché est mon exercice préféré.
Mer ou montagne ?
Montagne parce que les paysages sont magnifiques et j’adore skier. Je pourrais y vivre toute l’année même si j’aime bien partir à la mer l’été.
Ete ou hiver ?
Été. C’est dommage que la saison de hockey se déroule l’hiver.
Le film que vous avez récemment vu et que vous voulez absolument revoir ?
Bohemian Rhapsody … Je l’ai déjà vu 3 fois. C’est un chef d’œuvre.
Votre expression favorite ?
Je suis quelqu’un qui rigole beaucoup donc je dis énormément de bêtises (rires). Je ne sais pas vraiment laquelle choisir, mais je dirais : « je ne suis pas venue là pour être ici ».
Votre vision du sport féminin ?
J’aime le sport, un point c’est tout. Si quelqu’un est passionné de hockey, je ne vois pas pourquoi un beau match féminin serait déplaisant. Même si certaines règles sont différentes, un match de hockey reste un match de hockey. Le principe est le même. Mais il a toujours été difficile pour une femme de se faire une place dans le milieu. Les choses évoluent, doucement mais sûrement. Même si je trouve que le sport féminin est trop souvent sous-estimé ou mis de côté. D’un point de vu personnel, j’ai le sentiment qu’il est difficile pour une sportive d’être jugée à sa juste valeure.
Votre prochain objectif ?
Je commence à rentrer sérieusement dans la vie active. Je n’ai plus d’objectifs de performance dans le hockey, comme c’était le cas auparavant quand j’étais en équipe de France. Je souhaite juste m’amuser, garder un bon niveau et réussir à concilier mon sport avec un travail qui me plaît. J’ai pleins de projets professionnels. C’est ma priorité. Et si les résultats dans le hockey suivent, j’aurais tout gagné.
Photo à la Une : (@DR)