Tous les vendredis jusqu’à la fin du mois d’août, Le Sport au Féminin revient sur la saison de Ligue A. Ce 3 juillet, on s’attarde sur le Saint-Raphaël Var Volley-Ball, neuvième du dernier exercice.
2014-2015. C’est la saison à laquelle il faut remonter pour trouver trace de Saint-Raphaël hors des playoffs. À l’époque, le club azuréen avait terminé lanterne rouge, mais avait profité des faillites du Hainaut et de Vannes pour se maintenir dans l’élite. La saison suivante, les Raphaëloises remportaient le premier titre de leur histoire après une saison achevée à la 7e place et des playoffs d’anthologie, éliminant tour à tour les trois premiers du championnat de l’époque. Depuis, le SRVVB s’était toujours qualifié pour les playoffs. Jusqu’à ce dernier exercice.
Toujours dans le coup à la mi-saison
Après une première partie de saison riche de six victoires, les filles d’Alexis Farjaudon se trouvaient largement dans la course aux playoffs. Au coude à coude avec Marcq-en-Baroeul et Venelles, tous les espoirs étaient permis pour les sudistes. Un début de phase retour encourageant avec trois victoires en quatre matchs et une défaite frustrante en cinq sets face au Cannet laissait entrevoir des espoirs de qualification. Mais c’était sans compter sur la fin de saison catastrophique des Varoises. Ces dernières ont en effet enchaîné six défaites en sept rencontres avant de voir la saison brusquement stoppée par la crise sanitaire, échouant ainsi à trois points de la huitième place de Venelles. Cet arrêt prématuré à deux journées de la fin n’aura pas permis au SRVBB de défendre ses chances de qualification jusqu’au bout, laissant un goût amer dans la bouche de ses volleyeuses.
Entre continuité et recrutement ambitieux
Si le club de la Côte d’Azur a activé son recrutement dès l’arrêt de la Ligue A en avril dernier, il a conservé un noyau dur issu de la saison dernière. Ce ne sont pas moins de six volleyeuses qui ont rempilé pour une saison supplémentaire. Les Françaises Lara Davidovic (pointue), Bruna Pezelj (réceptionneuse-attaquante), Mahé Mauriat (passeuse) ainsi que la Croate Laura Milos (réceptionneuse-attaquante), l’Américaine Jaali Winters (réceptionneuse-attaquante) et la Brésilienne Marjorie Correa (centrale) restent dans le Var. Au niveau des arrivées, quatre joueuses françaises viennent renforcer les rangs raphaëlois. Elles sont rejointes par la centrale néerlandaise Lynn Blenckers.
Anne-Laure Margirier, la recrue à suivre
Après quatre saisons passées à jouer le maintien au VBC Chamalières, la jeune libéro française débarque à Saint-Raphaël dans l’optique de s’imposer dans une équipe qui joue régulièrement les playoffs. Agile, dynamique et fougueuse, la joueuse issue du pôle espoir d’Issoire était déjà une cadre à Chamalières à seulement 24 ans. « Après quatre ans à Chamalières à essayer de se maintenir, ce qui a été fait, c’est une suite logique de partir pour un club plus structuré. Maintenant, je veux aller chercher les play-offs, je vais à Saint-Raphaël dans cette optique-là », a-t-elle confié à La Montagne.
L’arrivée de l’ex-panthère est également grandement liée à la volonté d’Alexis Farjaudon dont la confiance a joué un rôle majeur dans la décision de la jeune femme : « Le coach m’a appelé directement, il m’a parlé du projet, cela m’a aidé à me décider. Avoir la confiance de l’entraîneur, cela a fait pencher la balance. » Elle ne cache pas non plus son ambition : « J’y vais pour être titulaire et je ne sais pas encore si j’aurai de la concurrence. J’ai envie de me prouver que je peux jouer première libéro ailleurs qu’à Chamalières. » Celle qui a signé pour une saison sur les bords de la Méditerranée compte bien faire ses preuves rapidement et elle sera à coup sûr l’une des pépites de LAF à suivre.
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