Tenantes du titre lors de la dernière édition de la Fed Cup en 2019, les Bleues avaient mal commencé la Billie Jean King Cup en s’inclinant 2–1 face aux joueuses du Canada. Bien mal embarquées alors, les joueuses de Julien Benneteau devaient réaliser un sans-faute face à la Russie pour pouvoir espérer voir les phases finales. Si Clara Burel avait parfaitement lancé la journée en s’imposant face à Ekaterina Alexandrova 3–6, 6–4, 6–3, Alizé Cornet n’aura rien pu faire face à Anastasia Pavlyuchenkova. Après une défaite 7–5, 6–4, 6–2, le sort des Bleues était malheureusement scellé.
Déception. C’est certainement le mot qui ressort en premier au moment d’évoquer cette débâcle lors de la première édition de la Billie Jean King Cup. Dans un groupe constitué également du Canada et de la République Tchèque, la France n’aura vraiment pas réussi à exister. Lors du premier face à face, contre le Canada, les joueuses de Julien Benneteau s’étaient déjà inclinées 2–1. Malencontreux, ce revers obligeait déjà les Tricolores à réaliser un sans-faute contre la Russie, chose qu’elles n’ont malheureusement pas réussi à faire.
Et pourtant, la journée avait tellement bien commencé après la première victoire de Clara Burel face à Ekaterina Alexandrova. Un combat acharné qui s’est soldé par la victoire en trois sets de la Française de 20 ans (3–6, 6–4, 6–3). “Je suis super contente. Ce n’était pas un match facile, je suis encore plus satisfaite de m’en être sortie. À la fin, il y avait un peu de tension, je suis vraiment contente”, avait expliqué la Rennaise après la rencontre. Le tournoi des Bleues semblait donc enfin lancé !
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C’était alors au tour de Alizé Cornet de confirmer face à la dernière finaliste de Roland-Garros, Anastasia Pavlyuchenkova. Et, si la Française avait parfaitement démarré en s’adjugeant la première manche, ce fut beaucoup compliqué lors des sets suivants. Lors de la première manche, Cornet se montrait très entreprenante et a rapidement mené quatre jeux à deux. Alors que le tie-break approchait, la Russe parvient à n’en sauver qu’une, 1–0 pour la Tricolore.
Un match de plus en plus compliqué
Oui mais voila, Anastasia Pavlyuchenkova n’a pas abdiqué, bien au contraire. Lors du deuxième set, la native de Samara breake son adversaire d’entrée de jeu. Si Alizé Cornet parvient à remonter à 3–4, elle ne parvient toutefois pas à concrétiser ses balles de débreak. Sur une troisième balle de set, c’est bel et bien Anastasia Pavlyuchenkova qui l’emporte dans cette seconde manche, relançant entièrement la rencontre.
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Arrivée dans le troisième set, décisif, Alizé Cornet semblait être à bout physiquement. La Française laisse même échapper sa mise en jeu deux fois d’affilée. Après avoir débreaké son adversaire, la Française se trouve dos au mur lors de la perte de son service au septième jeu, suffisant à la Russe pour remporter la rencontre. Une année décidément à oublier pour les joueuses françaises qui auront pourtant tout donné.