Maïva Hamadouche vient compléter la liste des tricolores qui partiront à Tokyo. Elle sera la seule représentante féminine en boxe, les 4 autres étant uniquement des boxeurs. Après une défaite contre l’Irlandaise Kellie Harrington ce samedi, elle a dû gagner face à Kara Pribojszkyi, lors des barrages, ce lundi pour se qualifier. La championne IBF des super plumes pro concourra avec les moins de 60 kg. Pour la première fois de sa carrière.
Depuis 2016, la boxeuse française détient la ceinture mondiale IBF des super plumes qu’elle a déjà remis en jeu 6 fois. Alors voyez vous il en faut peu pour décourage la championne. Même lorsqu’elle tombe sur du lourd, comme ce lundi contre la Hongroise, au tournoi de qualification olympique dans l’Essonne. C’est aux points qu’elle est parvenue à dominer sa concurrente (29-28, 29-28, 29-27, 29-28, 29-28). Sans démériter et solide sur ses appuis, Pribojszki, qui s’était accordée le premier round, n’a pas trouvé les solutions face à la ténacité de la Française. Un résultat qui fait grandement les affaires de la Tricolore, puisqu’il l’emmène tout droit vers le premier tournoi olympique ouvert aux professionnelles.
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Boxeuse professionnelle depuis 2013
Policière de formation, celle que l’on surnomme « El Veneno » a d’abord fait ses armes en savate et en boxe anglaise. Elle décroche son premier titre à Milan en 2015 et devient alors championne d’Europe des poids légers. Troisième Française à atteindre l’or mondial IBF des super plumes en 2016, Hamadouche ne l’a jamais lâché depuis. Cela fait 6 fois qu’elle parvient à se maintenir au top niveau mondial. Août 2019, elle revient un temps chez les amateurs, tout en gardant son contrat pro. Un retour payant puisque la sportive de coach Sot Mezzache est décorée d’argent au championnat d’Europe en 2019. Mais c’est bien en tant que professionnelle que, celle qui a vécu son enfance avec ses 5 frères et sœurs dans le Tarn, représentera la France en terre nipponne. La boxeuse a la pression car, d’autres, avant elle, ont porté fièrement les couleurs tricolores, à l’image de Sarah Ourahmoune en argent à Rio. Aussi, nous avons forcément en tête, les émouvantes images de la victoire d’Estelle Mossely, dans les bras de son mari Tony Yoka en 2016, qui nous reviennent. Dans quelques semaines, Maiva Hamadouche se rendra au pays du soleil levant avec la ferme intention d’écrire l’histoire ..
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Photo à la Une : (@MarwenFarhat)
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