Devenue paraplégique suite à un accident de cheval, Charlène Coatantiec a découvert le basket-ball handisport lors de sa rééducation. Cet été, elle participera aux Championnats d’Europe en Italie.
Il y a quelques années, la jeune femme de 20 ans a été victime d’un accident de cheval. Touchée à la moelle épinière, elle devient paraplégique et intègre le centre de rééducation de Kerpape (Lorient). Elle découvrira alors le basket-ball handisport.
« Avant mon accident j’étais une sportive, c’est au centre de Kerpape que j’ai découvert le basket. Ensuite, j’ai rencontré des personnes du club de Lannion qui m’ont invité à faire un essai avec eux. »
« Nous voulons obtenir notre qualification pour les jeux paralympiques de 2024 à Paris »
Il y a deux équipes à Lannion : une équipe 2 qui évolue en National 2 et une équipe une qui joue en Nationale A et qui fait partie des dix meilleures équipes de France. Véritable battante, Charlène a intégré l’équipe U24, créée l’année dernière.
Les joueuses ont disputé les championnats d’Europe qui avaient lieu en Gironde, du 1er au 4 novembre 2018. « Nous y avons obtenu la médaille de bronze et nous sommes qualifiées pour les championnats du monde l’année prochaine en Thaïlande. Nous voulons obtenir notre qualification pour les Jeux Paralympiques de 2024 à Paris. »
Une belle leçon de vie
Du 17 au 21 décembre, elle a participé à un stage avec l’équipe de France de basket handisport, à Deauville. L’équipe espoir dans laquelle elle est actuellement, était mélangée à l’équipe de France A féminine. « Ce fut un stage très enrichissant et dur physiquement. »
Elle devrait participer à un stage avec l’équipe de France espoir, en avril, pour préparer le championnat d’Europe U24, qui aura lieu en Italie, du 3 au 12 août.
Passée par le foot et l’équitation c’est un tout autre défi qui attend Charlène. La jeune femme intervient en milieu scolaire pour parler de son handicap. « Je vais dans les collèges parler de mon handicap, expliquer que l’on peut faire plein de choses, je fais du surf à Locquirec même si je ne peux pas me mettre debout. » Cet été elle s’initiera même au parachute. « Je n’aurai jamais vécu cela si j’étais valide. »
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