La judokate française quintuple championne du monde en -63kg sera le porte-drapeau tricolore à Tokyo pour les Jeux Olympiques entre le 23 juillet et le 8 août prochain. Accompagnée par le gymnaste Samir Ait Saïd, Clarisse Agbegnenou représentera la délégation française au Japon.
C’est une grande première dans l’histoire des JO. La France n’aura pas un, mais deux porte-drapeaux pour représenter l’hexagone à Tokyo. Et parmi eux, Clarisse Agbegnenou, vice-championne olympique en 2016. Élue par 72 ambassadeurs issus de 36 fédérations à travers un système de points, elle a du faire face à une rude concurrence de sportifs renommés comme Renaud Lavillenie, Florent Manaudou ou encore Mélina Robert-Michon. Elle succède donc à Teddy Riner, porte-drapeau à Rio en 2016.
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Une motivation supplémentaire
Fière de cette nomination, la judokate française n’en oublie pas pour autant le plus important : décrocher une médaille, et de préférence, celle en or. Vice-championne en 2016 au Brésil, elle a depuis tout raflé sur son passage. Depuis 2017, elle a ajouté à son palmarès quatre titres mondiaux et trois titres continentaux. À 28 ans, elle possède l’un des cv les plus fournis de l’histoire du judo français. Il ne lui manque plus que le titre suprême : l’or olympique. « Ça me porte« , déclare-t-elle, avant d’ajouter : « on va aller la chercher avec le plaisir et le sourire« .
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Attention tout de même à la malédiction des porte-drapeaux français ! Seuls trois sportifs et sportives ont réussi à décrocher le graal en étant la même année porte-drapeaux : Marie-José Pérec en 1996, David Douillet en 2000 et le dernier en date, Teddy Riner en 2016.
Photo à la Une : (@Grazia)
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