Première équipe caribéenne à se qualifier pour la Coupe du Monde féminine, la Jamaïque et ses Reggae Girlz sont entrées dans l’histoire en juin dernier. Problème, les Jamaïcaines n’ont toujours pas été payées par leur fédération, et ont récemment déclaré qu’elles refuseraient de jouer tant qu’elles n’auraient pas touché leurs primes.
Voilà une information qui devrait faire beaucoup de bruit. Plus de deux mois après l’issue de la Coupe du Monde féminine qui a eu lieu sur le sol français, les Jamaïcaines n’ont toujours pas été payées par leur fédération !
Khadija Shaw, Laurent Silver ou encore Allyson Swaby, toutes présentes lors du Mondial 2019, se sont récemment exprimées sur les réseaux sociaux pour faire part de leur mécontentement. Le message est clair : les Reggae Girlz ne joueront plus tant qu’elles n’auront pas été payées. Sur leur compte Instagram, les Jamaïcaines ont également posté un message : « No Pay, No Play« . Suffisant pour faire réagir leur fédération ?
Les mots de Khadija Shaw
« Nous avons fait beaucoup de sacrifices pour porter les couleurs de la Jamaïque. Nous respectons ces couleurs et les avons portées avec fierté. Et nous sommes aujourd’hui dans une situation où on doit littéralement se battre juste pour être payées. Et ce n’est pas qu’une question d’argent, mais aussi de changement, notamment vis-à-vis de la manière dont le football féminin est considéré, en particulier en Jamaïque. On mérite mieux, et ils peuvent faire mieux. C’est pour cette raison qu’avec mes coéquipières, nous avons décidé de ne plus participer aux prochaines compétitions tant que nous ne serons pas payées ».
Photo à la Une : (@FIFA)
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