La formation cycliste féminine Bigla-Katusha a annoncé mercredi dernier la venue d’un nouveau sponsor, la marque de prêt-à-porter de luxe Paule Ka. Un investissement qui devrait permettre à la formation de franchir un nouveau cap au niveau international.
En grande difficulté suite à la crise sanitaire, la formation de cycliste féminine Bigla-Katusha voit le bout du tunnel. Quelques mois auparavant, les coureuses de l’équipe lançaient un appel à l’aide à travers une lettre ouverte. « Si vous trouvez un moyen de garder notre rêve en vie, nous vous en serons à jamais reconnaissantes ».
Aujourd’hui, c’est avec de nouvelles perspectives que 12 coureuses de la formation envisagent l’avenir. « Le cyclisme féminin possède un très grand potentiel. Voir une marque comme Paule Ka le comprendre et arriver en ces temps difficiles, cela veut dire quelque chose. » Pour Elizabeth Banks, coureuse de 29 ans, ce nouveau sponsor est un énorme soulagement. La formation Bigla-Katusha a aujourd’hui les yeux rivés sur les prochaines échéances fin juillet. « Avoir la possibilité d’aller tous les jours travailler dans des tenues aussi élaborées et de représenter une marque comme Paule Ka est une joie et un honneur. » La coureuse britannique est euphorique à l’idée de reprendre la compétition dans des conditions optimales.
Un coup de marketing
Dans son interview, Matthias Thoma, le propriétaire de la marque Paule Ka, affirme que l’association avec la formation Bigla-katusha est aussi un coup de communication. « C’est la bonne position d’être avec les outsiders, c’est plus amusant. J’aime ça parce que nous sommes des outsiders également dans le milieu de la mode. » Actuellement, l’objectif du propriétaire de la marque de prêt-à-porter de luxe est d’apporter davantage de notoriété à son entreprise tout en poussant Bigla-Katusha au sommet. « La plupart des campagnes marketing pour mieux faire connaître une marque sont relativement chères. Dans le cyclisme féminin, chaque euro dépensé en sponsoring équivaut à 16 euros de valeur publicitaire. » À l’heure actuelle, la notoriété de sa marque prend de l’ampleur et la formation cycliste féminine se relève petit à petit. « Évidemment, si j’ai pu reprendre la marque c’est que les choses n’allaient pas bien. Cela fait 3 semaines maintenant et nous l’avons déjà ramenée en bonne sécurité financière. Nous avons résolu quasiment tous les problèmes que nous jugions importants. Nous sommes désormais une entreprise très stable. »
Photo à la Une (@Wikipédia)