Florence Sauval, la coach de Saint-Amand-Les-Eaux, a accepté de répondre à nos questions. Elle évoque notamment son quotidien actuel ainsi que l’avenir de Saint-Amand. Entretien.
Quel est le quotidien d’une entraîneuse de hand qui est en confinement ?
On est bien occupé malgré tout. Je suis en télé travail avec les responsables du club. J’aide beaucoup le secteur commercial pour qu’on puisse encore être actifs à travers nos réseaux sociaux. C’est important de garder des relations avec nos supporters et nos partenaires. On essaye de trouver des idées pour maintenir l’activité du club. On finaliser aussi le recrutement pour la saison prochaine donc on fait beaucoup de travail de vidéo.
Quelle relation gardez-vous avez vos joueuses ?
Elles maintiennent à minima leur physique. On tente de garder la dynamique relationnelle avec les réseaux avec des challenges vidéos pour qu’elles gardent contact entre elles. On réfléchit en ce moment à mettre en place des visioconférences avec le coach mental. Je vais aussi régulièrement vers elles pour voir si elles se portent bien et si elles gardent la forme.
La Ligue a annoncé que les deux premiers de la D2F seraient promus en LBE. Vous devriez donc vraisemblablement monter dans l’élite ?
Le championnat de seconde division a toujours été complexe. On n’est pas encore en LFH. On doit attendre la clôture du championnat qui devrait intervenir à la fin du mois. Il ne faut pas se précipiter non plus. C’est un des seuls championnats à avoir cette configuration-là de play-offs et de play-down. On n’a même pas fait la moitié de matchs aller de play-offs. On n’a pas affronté ni Plan-de-Cuques ni Celles-sur-Belle. Pour l’instant, on attend. C’est vrai qu’il n’y a pas forcément d’équité dans tout ça étant donné que le championnat n’est pas finalisé.
Comprenez-vous que les Championnats de hand ne sont toujours pas arrêtés définitivement alors que c’est le cas en basket et en volley ?
On va dire que ça arrive petit à petit. Je sais qu’il y a encore une certaine ténacité des présidents et des entraîneurs qui veulent attendre encore un petit peu. Il y a beaucoup d’incertitudes. Il faut aussi voir comment on entérine le classement. Le championnat de D2F est très complexe. Il y aura des très heureux et des mécontents. Il faut essayer de trouver un maximum d’équité dans cette situation-là.
Dans le cas où votre montée serait officielle, cette LBE à 14 va changer beaucoup de choses…
S’il y a une ouverture à 14, c’est pour plusieurs raisons. Elle n’est pas liée uniquement au contexte. Aujourd’hui, il était très difficile dans un championnat à 12 d’exister. Mérignac n’a pas forcément réussi à exister cette année. Pour se projeter et amener de la stabilité quand on est promu en LBE, c’est très compliqué. L’écart est très important entre les deux clubs qui montent et les autres. On va voir ensuite comment ça va s’articuler. Ça laisse quand même beaucoup plus de place aux équipes qui monteront en LBE. Des équipes comme nous auront plus de chance de pouvoir se maintenir avec une phase régulière. Cette formule a des atouts pour pérenniser un projet.
Photo à la Une : (@HBCSA)
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