En plein stage de présaison à Zermatt, en Suisse, la championne olympique s’est confiée dans les colonnes de L’Équipe, à deux mois du début de la Coupe du monde de ski de bosses. Extraits.
Le contexte actuel
« Nous, les sports d’hiver par rapport aux sports d’été, on est presque privilégiés car on a loupé deux/trois courses à la fin de l’hiver, mais ce n’est pas non plus la fin du monde. On a eu le confinement dans une période un peu plus calme. Et, sortis du confinement, on a pu s’entraîner tout de suite. Les conditions sur les glaciers étaient hyper bonnes. »
Ses ambitions
Alors qu’elle a travaillé des nouvelles figures pour cette saison 2020-2021, la Française estime avoir besoin de temps pour progresser encore. « En ski, j’évolue assez vite. En saut, je prends bien plus de temps. Parfois, c’est un peu frustrant, mais ça ne peut pas changer en un claquement de doigts, il faut en faire et en faire pour que ça marche. On me pose souvent la question de comment je reste motivé en ayant tout gagné. Voilà : j’ai toujours un problème à régler, là, ce sont ces sauts (rires). »
Ses projets
« J’ai envie de continuer à faire skier les enfants dans les bosses et faire découvrir mon monde, en ajoutant une touche de sensibilisation au réchauffement climatique, a confié la Française de 21 ans, impliquée dans le développement de la station pyrénéennes des Monts d’Olmes, en Ariège. C’est important que, dès le plus jeune âge, ils soient sensibilisés à ça car ce sont les prochains à pouvoir faire changer les choses. » En parallèle Perrine Laffont prépare des projets vidéos pour sa chaine YouTube. « On réfléchit encore au contenu. Je voulais m’y mettre après les Jeux mais cet hiver, si j’ai un peu de temps, ce serait un beau projet à mettre en place. »
Photo à la Une : (@DR)