Suite à l’annonce de la nouvelle formule du championnat, Carla Arbez, demi d’ouverture de l’AS Bayonne, est revenue pour Le Sport au Féminin sur sa saison ainsi que celle de son club. Entretien.
Originaire de l’île d’Oléron, Carla Arbez commence le rugby à l’âge de 7 ans. Une passion dont la demi d’ouverture de 21 ans ne peut plus se passer aujourd’hui. Passée par la section sportive de La Rochelle puis par le pôle espoir de Toulouse, pour finalement arriver à l’AS Bayonne en 2017, elle fait partie aujourd’hui des meilleures joueuses du championnat d’Elite 1 Féminine. Actuellement en fin de licence STAPS, le jeune rugbywoman a d’ailleurs remporté le championnat de France Universitaire de rugby à 7 avec les Lionnes de Bordeaux. Un palmarès qui ne s’arrête pas là, car cette saison, Carla Arbez et les Bordelaises sont revenues des Universidades de Naples avec la médaille d’argent.
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Une saison frustrante
Cette saison a été frustrante pour l’ensemble de l’équipe. En raison de l’épidémie du Coronavirus, la saison a été stoppée à deux matchs des phases finales. Troisième au moment du confinement, notre objectif était d’atteindre au minimum les demi-finales comme l’année dernière. (les féminines de l’AS Bayonne s’étaient inclinées en demi-finales face à Montpellier sur le score de 40 à 12 l’an passé ndlr).
« On prépare la saison prochaine »
Sur le plan personnel, je suis globalement satisfaite de ma saison. Je me sens très bien au sein du club mais je suis encore trop irrégulière au niveau de mes performances. Durant le confinement, j’ai eu la chance d’être dans une maison avec jardin, ce qui m’a permis de garder une bonne condition physique. Un programme personnel a été donné à l’ensemble des joueuses en suivant leurs besoins. Actuellement, les entraînements ont repris depuis près de deux semaines et tout devrait s’intensifier début juillet. L’objectif principal pour la saison prochaine et d’accéder à nouveau aux demi-finales et pourquoi pas remporter le titre.
« Un tremplin depuis la dernière Coupe du Monde »
Depuis la dernière Coupe du Monde, le rugby féminin connaît une ascension fulgurante. Grâce à la médiatisation sur certaines chaînes principales, de plus en plus de personnes s’y intéressent et suivent notre sport. Aujourd’hui, dès l’âge de 7/8 ans, il y a des jeunes filles avec un fort potentiel qui se lancent dans la discipline. De plus, la nouvelle formule du championnat peut être un bonus à cette évolution. L’année prochaine sera une saison découverte. Je pense que le fait de séparer le championnat en petite poule peut être bénéfique malgré le fait qu’il n’y ait pas de séparation nord/sud. C’est une saison prometteuse avec des adversaires de tailles telle que Blagnac.
Photo à la Une (@Facebook Carla Arbez)