Equipe de France : Zoom sur les France — Italie dans l’histoire

L’équipe de France fémi­nine lance son Euro ce dimanche à 21h avec une ren­con­tre à pren­dre très au sérieux face à l’I­tal­ie. A l’ap­proche de ce choc entre les deux voisins, c’est l’oc­ca­sion de se pencher sur l’his­torique des con­fronta­tions entre les deux nations depuis 1982 avec vous le ver­rez, un net avan­tage pour les Transalpines.

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Ca y est, l’Eu­ro 2022 a enfin débuté cette semaine. La com­péti­tion tient jusqu’i­ci toutes ses promess­es et l’Hexa­gone attend patiem­ment l’en­trée en lice des Bleues. Ce dimanche à 21h dans l’antre du New-York Sta­di­um (York­shire), l’équipe de France lance son tournoi avec une ren­con­tre qui s’an­nonce explo­sive face à son voisin l’Italie.

Pas le temps de ter­gi­vers­er pour les Tri­col­ores, débor­dantes d’am­bi­tions pour cet Euro et qui auront à cœur de démar­rer de la meilleure des manières avec un suc­cès. A l’ap­proche de cette ren­con­tre face aux Transalpines, Le Sport au Féminin vous pro­pose de revenir sur les con­fronta­tions entre les deux nations depuis 1982. Le bilan est à l’a­van­tage des Ital­i­ennes mais les Français­es n’ont plus con­nu la défaite con­tre elles depuis plus de 20 ans.

La première confrontation pour l’équipe de France (30/10/1982)

Sans compter les matchs ami­caux et ceux en com­péti­tions non-offi­cielles, l’his­toire retien­dra que la pre­mière con­fronta­tion offi­cielle entre les deux nations a été rem­portée par la France. Le 30 octo­bre 1982, Tri­col­ores et Transalpines s’af­fron­tent pour la pre­mière fois à l’oc­ca­sion des qual­i­fi­ca­tions pour l’Eu­ro 1984. 

Dans le Stade Georges Pom­pi­dou de Valence, devant près de 2.000 spec­ta­teurs, les Bleues s’é­taient imposées sur la plus petite des marges (1–0) grâce à une réal­i­sa­tion de la numéro 9 Isabelle Mus­set. Pour­tant, la France était loin d’être favorite face aux Azzuri. Avec dans leurs rangs des joueuses de classe mon­di­al telles que Elis­a­bet­ta Vig­not­to ou encore la tal­entueuse Feri­ana Fer­raguzzi, la France n’avait pas fait de com­plexe ce jour-là. Bien lui en a pris car par la suite, les filles de l’Hexa­gone vont con­naître une longue péri­ode de dis­ette face au pays voisin.

1983 — 1998 : période de disette pour la France 

Après cette vic­toire, la France ne parvien­dra plus à s’im­pos­er face à l’I­tal­ie pen­dant 18 longues années. Pour le match retour des qual­ifs à l’Eu­ro 1984 quelques mois plus tard, les Bleues coulent en Ital­ie et subis­sent une lourde défaite (3–0) avec notam­ment un dou­blé de Vig­not­to. Même son de cloche en 1988 avec deux nou­velles défaites lors des élim­i­na­toires à l’eu­ro 1989 (2–0 et 2–1). A l’ex­cep­tion d’un match nul aux qual­i­fi­ca­tions du Mon­di­al 1999 (0–0), la France n’ar­rive plus à trou­ver la for­mule gag­nante con­tre les Azzurri. 

En quinze ans, le bilan est famélique pour les Bleues con­tre les Ital­i­ennes avec 5 défaites et 2 matchs nul. Jusqu’à ce que les deux équipes se retrou­vent enfin en com­péti­tion officiel.

Les années 2000 : enfin le déclic pour les Bleues 

Après avoir croisé le fer à de nom­breuses repris­es en qual­i­fi­ca­tions, les deux nations se retrou­vent enfin à l’oc­ca­sion d’un tournoi offi­ciel. A l’Eu­ro 2001, la France s’im­pose con­tre l’I­tal­ie (2–0). Le 1 juil­let 2005, l’équipe de France entre en lice à l’Eu­ro qui se déroule alors en Angleterre, face à l’I­tal­ie. Avec dans leurs rangs une cer­taine Corinne Diacre mais aus­si la légende Marinette Pichon, les Bleues domptent leurs rivales à l’is­sue d’un match par­faite­ment maîtrisé (3–1). Marinette Pichon s’of­fre un dou­blé et Hoda Lattaf s’il­lus­tre égale­ment, pour per­me­t­tre à la France de lancer par­faite­ment son Euro.

Les deux dernières con­fronta­tions entre les deux nations se sont sol­dées par un match nul (0–0) et une vic­toire (3–2), lors des élim­i­na­toires à la Coupe du Monde 2011. Vous l’au­rez com­pris, dans l’his­toire, la France a tou­jours du s’employer pour venir à bout de son rival ital­ien. Et celui de ce dimanche, qui revêt d’une impor­tance cap­i­tale, ne devrait pas déroger à la règle.