A moins de deux semaines de son terme, la campagne pour la présidence de la Fédération Française d’Escrime est à son paroxysme et vient de prendre un nouveau tournant. La tension monte entre Isabelle Lamour et Bruno Gares.
« Dénigrer sans preuve, c’est la stratégie qu’on adopte quand on propose du creux ! ». Les propos suivants proviennent de l’Association « Agir pour l’escrime ». Une publication sanglante récemment mise en ligne sur le réseau social Facebook dans l’objectif de soutenir Isabelle Lamour, la candidate qui souhaite obtenir un troisième mandat consécutif à la tête de la FFE. La réponse de son rival, Bruno Gares, ne s’est pas fait attendre. Ce dernier a dénoncé une stratégie de provocation. A quelques jours du dénouement, la campagne est électrique, et tout les coups semblent permis.
En période électorale, quel que soit le type de scrutin ou d’issue, les petits piques fusent souvent afin de vouloir prouver une supériorité. Dans le monde de l’escrime, on peut actuellement lire des mots doux tels que : « Indécence », « Halte au chant des sirènes », « Ça chante faux de l’autre coté ». La campagne pour accéder au siège de la FFE prend des allures d’une élection de délégué d’un collège. Dans un contexte de nervosité à son maximum, Bruno Gares a récemment écrit une lettre à Isabelle Lamour pour lui demander de « redonner à cette campagne la hauteur que notre sport mérite ».
Un match de boxe à distance
« Vous n’avez de cesse de nous insulter et de nous calomnier » a lancé Bruno Gares à sa concurrente. Révolté, le candidat a tenu à rappeler l’importance des projets en jeu. Il a également signalé l’attitude déplorable et enfantine d’Isabelle Lamour. Volonté de calmer les tensions ou volonté de faire exploser son adversaire … il lui demande en tout cas de se ressaisir.
De son coté, Isabelle Lamour ne rentre pas dans les propos de son concurrent. Dans une réponse publiée sur Facebook, elle interpelle Bruno Gares sur le fait que de parler d’escrime est enfin une volonté partagée. Celle qui brigue un troisième mandat a déclaré « De notre coté ni combats, ni guerriers mais des passionnées impliqués et compétents ». Une énième attaque provocatrice dans la course à la présidence. Une éventuelle médiation du CNOSF sera-t-elle nécessaire pour ramener un peu de sérénité ? L’élection est prévue le 26 septembre.
Photo à la Une: (© FFE)