Le 25 septembre dernier, la Jordanie disputait un match face à l’Iran dans le cadre des qualifications pour la première Coupe d’Asie Féminine. Mais un évènement assez inattendu s’est déroulé lors de cette rencontre. En effet, la Fédération Jordanienne de Football a cru déceler que Zohreh Koudaei, la gardienne de l’Iran, était un homme ! Depuis, les Jordaniennes ont du mal à accepter et remettent en cause le résultat de ce match perdu (4-2).
Bien que, de prime abord, cette situation semble comique, elle ne l’est pas réellement finalement. En effet, s’il est avéré que Zohreh Koudaei est bel et bien un homme, cela trahirait de l’ensemble des difficultés que les femmes sont amenées à rencontrer dans ces pays-là, notamment les femmes qui souhaitent pratiquer, voire même s’intéresser, au sport.
Nous avions déjà eu l’exemple des footballeuses de l’équipe afghane, poursuivies par le nouveau régime des talibans et obligées de se réfugie aux Etats-Unis. Plus récemment, l’Arabie Saoudite a tout de même commencé à ouvrir la pratique sportive aux femmes.
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C’est donc la Fédération Jordanienne de football qui a expressément demandé à la Confédération Asiatique de Football (AFC), de mener l’enquête sur le sexe de la portière iranienne. La gardienne s’était notamment illustrée lors de la rencontre face à la Jordanie par deux arrêts permettant aux siennes de l’emporter 4-2.
Le prince Ali Ben al-Hussein, président de la Fédération Jordanienne de Football, a notamment publié sur son Twitter, une lettre datant du 5 novembre : « demandant la vérification du sexe de Koudaei »
Quelles conséquences pour l’Iran ?
S’il est avéré que la gardienne iranienne est bel et bien un homme, cela pourrait remettre en cause son éligibilité pour ce match et donc, même, le résultat de la rencontre et de toutes celles disputées par l’Iran. Cela pourrait donc avoir de lourdes conséquences pour la Fédération Iranienne de Football.
De son côté, la Fédération Iranienne a d’ailleurs d’ores et déjà réagi aux propos tenus par les Jordaniens en les qualifiant de « prétextes » pour « ne pas accepter la défaite ». La Fédération Iranienne s’est d’ailleurs dite prête à fournir tous les documents nécessaires afin de disculper sa joueuse. Cela n’est sans doute pas terminé !