Cette semaine, la justice vénézuélienne a annoncé au travers d’un communiqué, lancer un mandat d’arrêt contre l’ancien sélectionneur du Vénézuéla, Kenneth Zseremeta. Le coach panaméen a notamment été accusé d’abus sexuels par plusieurs de ses anciennes joueuses en sélection. Sur ses réseaux sociaux, le principal intéressé a réalisé un communiqué pour démentir ces accusations. Le communiqué est trouvable sur ses réseaux.
C’est une nouvelle fois une affaire qui va faire beaucoup de bruit dans le monde du sport féminin, ici du football. Elle n’est d’ailleurs pas sans rappeler l’affaire Larry Nassar qui s’était déroulé il y a un an de cela. L’ancien médecin de l’équipe américaine de gymnastique avait en effet été accusé d’abus sexuels par plusieurs gymnastes de Team USA. Plusieurs gymnastes, dont Simone Biles, ont d’ailleurs témoigné contre lui il y a peu.
Toutefois, c’est bel et bien le monde du football qui est touché cette fois-ci. La justice vénézuélienne a donc lancé un mandat d’arrêt à l’encontre de l’ancien sélectionneur de son équipe féminine, Kenneth Zseremeta. Le Panaméen serait à l’origine de harcèlement et de divers abus sexuels envers plusieurs de ses joueuses. L’adjoint de Zseremeta, William Pino, est également concerné par ce mandat d’arrêt.
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« Je m’accroche constitutionnellement à la présomption d’innocence, jusqu’à preuve du contraire », a réagi Kenneth Zseremeta sur ses réseaux sociaux au travers d’un communiqué. « Nous avons été interviewés, il y a eu des documentaires, des films, et il n’y a aucune trace de problèmes »négatifs ou traumatiques », a expliqué le natif du Panama dans son communiqué. Il indique également avoir coaché près de 600 joueuses au total sans avoir aucun problème.
« Nous avons décidé de rompre le silence«
C’est ce mardi que les accusations ont démarré avec des déclarations de l’attaquante de l’Atletico Madrid, Deyna Castellanos. La native de Maracay avait notamment rendu public une lettre accusant son ancien sélectionneur. Cette lettre explique notamment qu’en 2020 « une de nos coéquipières nous a confessé qu’elle avait été abusée sexuellement depuis l’âge de 14 ans par l’entraîneur ». Des faits qui auraient alors démarré dès 2014.
Zseremeta est même qualifié à plusieurs reprises de « monstre ». Le Panaméen a longuement entraîné au Venezuela où il a coaché différentes catégories nationales. Il y a notamment remporté le titre sud-américain des moins de 17 ans en qualifiant trois fois cette catégorie d’âge pour les Mondiaux avec deux places de demi-finalistes en 2013 et 2016.
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« Nous avons décidé de rompre le silence pour éviter que les situations d’abus et harcèlement physiques, psychologiques et sexuels commis par l’entraîneur de football Kenneth Zseremeta ne fassent d’autres victimes », explique enfin le communiqué déployé par les joueuses. A la justice de faire son travail désormais.