Handball : Dernière répétition positive pour les Bleues avant Tokyo

L’Équipe de France de hand­ball fémi­nine s’est imposée lors de son dernier match de pré­pa­ra­tion avant de pren­dre part aux Jeux Olympiques. Les filles d’O­livi­er Krumb­holz ont réus­si à venir à bout du Mon­téné­gro après une par­tie com­pliquée et ser­rée jusqu’au bout (32–31).

Les Bleues ont fait preuve de car­ac­tère pour vain­cre les Mon­téné­grines ! Le dernier match de pré­pa­ra­tion, avant de plonger dans la com­péti­tion dans quelques heures, a été un franc suc­cès. Les filles ont fait le plein de con­fi­ance pour attein­dre leur objec­tif : l’or olympique. 

Elles ont com­mencé dans ce match par pren­dre leurs mar­ques au Yoyo­gi Sta­di­um, où elles dis­put­eront leur tournoi. Après une pre­mière mi-temps solide (18–15), les Bleues ont légère­ment lais­sé échap­per le match et étaient même menées de deux buts à cinq min­utes de la fin du match (28–30 à la 55ème minute). Cepen­dant, elles ont repris les choses en main et ont fini par s’im­pos­er dans les derniers instants en repas­sant devant les Mon­téné­grines. Pauline Coatanéa, avec ses 5 buts, et Nze Minko (4 buts) se sont illus­trées, alors que Paulet­ta Fop­pa a été lais­sée au repos par le coach, elle qui souf­fre des adduc­teurs mais dont la par­tic­i­pa­tion pour le pre­mier match, face à la Hon­grie dimanche, n’est pas remise en cause. Les Français­es ont fait preuve d’une belle réac­tion, dans la con­ti­nu­ité du match face au Japon quelques jours plus tôt, qui laisse présager de bonnes choses pour les Jeux qui com­men­cent ce dimanche pour les filles.

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Olivi­er Krumb­holz, le sélec­tion­neur, se félicite de cette vic­toire : “C’é­tait un bon match de pré­pa­ra­tion. On a été assez bons défen­sive­ment et offen­sive­ment. On a un jeu en attaque qui est en évo­lu­tion, plus de flu­id­ité, plus d’é­carte­ment. Tout le monde est opéra­tionnel, on peut tourn­er sans avoir de fléchisse­ment. L’équipe est prête, cha­cune est prête à jouer son rôle. Après, on sait qu’on va jouer une poule d’en­fer et il ne faut penser qu’à pren­dre des points le plus vite pos­si­ble pour se ras­sur­er et s’éloign­er du spec­tre de l’élimination.”

Nze Minko, quant à elle, se sent en forme : “Je me sens bien, on a des bonnes sen­sa­tions. Sur les deux derniers match­es, on a passé un vrai cap sur la mon­tée de balle, appré­ci­ait l’ar­rière gauche. Sans tra­vailler grand-chose, mais juste en se dis­ant que ce serait intéres­sant de trans­former toutes nos bonnes défens­es en des buts faciles. On monte les bal­lons naturelle­ment, on tente des choses, on se com­prend, il y a de la flu­id­ité, c’est pas mal.”

Une poule compliquée 

Après une pré­pa­ra­tion en bonne et due forme, les Français­es devront se méfi­er de leurs adver­saires lors de la phase de poule. En effet, les Tri­col­ores se trou­vent dans la poule B, où elles devront affron­ter la Hon­grie, la Suède, le Brésil, l’Es­pagne et la Russie. Elles devront faire le boulot rapi­de­ment pour ne pas se faire peur et ter­min­er dans les qua­tre pre­mières pour entrevoir une qual­i­fi­ca­tion pour les quarts de finale, avant d’e­spér­er décrocher une médaille olympique. Médail­lées d’ar­gent à Rio, les filles d’O­livi­er Krumb­holz ont pour objec­tif de mieux faire qu’au Brésil il y a qua­tre ans. Depuis, elles ont enchaîné un titre de cham­pi­onne du monde 2017 et de cham­pi­onne d’Eu­rope en 2018. De quoi nour­rir de nom­breux espoirs pour ces Jeux Olympiques. 

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