Le Mondial débute ce samedi au Japon et si vingt-quatre équipes sont en course pour le titre, quatre d’entre elles semblent avoir plus d’arguments que les autres pour succéder à l’équipe de France, vainqueur des derniers Championnats du monde. Le Sport Au Féminin fait le point pour vous.
La Russie
Tombées dans la poule de la Chine, l’Argentine, la République Dominicaine du Congo, le Japon et la Suède, les Russes ont clairement eu de la chance au tirage. Si les joueuses du mythique Ievgueni Trefilov devront se méfier des Suédoises, elles seront ultra-favorites de ce groupe D. En faisant le plein de points durant ce premier tour, elles pourraient aborder le tour principal avec de l’avance sur les équipes du groupe C qui croisent avec la Russie. Sachant en plus que le Monténégro, l’Espagne ou encore la Roumanie sont normalement inférieurs aux Russes. Ces dernières semblent dès le début de ce Mondial sur la voix royale pour rejoindre au minimum le carré final. Un objectif réaliste pour une sélection qui a remporté les derniers Jeux Olympiques et qui a été finaliste des derniers Championnats d’Europe.
Les Pays-Bas
Toujours placées mais jamais gagnantes, les Hollandaises commencent à être fatiguées de la réputation qui leur colle à la peau. Cette sélection n’a jamais remporté le moindre titre en handball féminin dans toute son histoire. Pourtant, les coéquipières d’une des meilleure joueuse du monde, Nicke Groot, avaient terminé à la quatrième place des derniers Jeux Olympiques mais surtout deuxièmes du Mondial 2015 et de l’Euro 2016. Si les Bataves réalisent une belle phase de poule dans un groupe à leur portée, elles devraient retrouver les Bleues sur leur route. Quoi qu’il arrive, leur présence en demi-finale ne serait pas une surprise tant cette sélection a de talents dans son effectif.
La Norvège
Ce pays est un monument du handball féminin mondial. La Norvège domine le monde depuis de nombreuses années. Leurs titres de Championnes d’Europe obtenus en 1998, 2004, 2006, 2008, 2010, 2014, 2016 en est la preuve et elles n’ont laissé que les miettes à leurs adversaires. Jusqu’à maintenant, car la Norvège a en effet flanché lors du dernier Euro remporté par les Françaises en terminant seulement à la cinquième place et en ayant perdue en phase de poule contre des équipes bien moins fortes qu’elles. Mais attention, les Norvégiennes devront faire sans leur leader Nora Mork et sans leur gardienne Katrine Lunde. Deux absences qui pourraient coûter cher dans le sprint final de ce Mondial.
La France
Jamais l’équipe de France n’a entamé une compétition avec un tel statut. Championnes d’Europe et du monde en titre, les Françaises sont aussi vice-championnes olympiques. Autant de trophées et de récompenses qui mettent un petit coup de pression aux Tricolores. Les voir se faire éliminer avant la finale serait forcément une déception pour une équipe qui a habitué ses fidèles suiveurs à tellement d’exploits ces dernières années. Après un premier tour plutôt difficile face à de solides adversaires comme l’Allemagne et le Danemark, les joueuses d’Olivier Krumbholz devraient affronter au tour principal la Norvège et les Pays-Bas. Deux gros morceaux et surtout des sélections qu’il faudra absolument battre pour envisager les demi-finales de ce Mondial. Mais les Bleues semblent prêtes.
Photo à la Une : (@DR)