Seize jours après la cérémonie de clôture des Jeux Olympiques de Tokyo 2020, les Jeux Paralympiques ont débuté ce mardi. Dans un stade tokyoïte toujours à huis clos, la cérémonie d’ouverture et l’empereur Naruhito ont officiellement lancé les 16èmes Jeux Paralympiques de l’histoire. Focus sur les principales athlètes à suivre jusqu’au 5 septembre.
Marie-Amélie Le Fur (France) – Athlétisme
La présidente du comité paralympique et sportif français (CPSF) est aussi une para-athlète d’exception. Avec ses onze médailles glanées aux Jeux, elle possède l’un des palmarès les plus fournis du para-sport français. Double médaillée d’or à Rio sur le saut en longueur et le 400m, la femme de 32 ans a déjà prévenu qu’elle n’irait pas à Paris 2024. Son objectif ? Terminer sa carrière en beauté avec un titre à Tokyo sur le saut en longueur, seule discipline qu’elle disputera cette année.
Sandrine Martinet (France) – Judo
Notre porte-drapeau tricolore est une figure du para judo français. Championne paralympique à Rio en 2016 dans la catégorie des moins de 52kg, l’Aveyronnaise s’est lancé le défi de concourir dans la catégorie inférieure, chez les moins de 48kg. Tout comme Marie-Amélie Le Fur, elle pourrait terminer sa carrière après Tokyo.
Nantenin Keïta (France) – Athlétisme
Quadruple médaillée aux Jeux Paralympiques, la franco-malienne va participer à sa quatrième olympiade. Après l’argent et le bronze à Pekin en 2008 (200m et 400m), le bronze à Londres en 2012 (100m) et l’or à Rio (400m), Nantenin Keïta revient à Tokyo dans le but de repartir avec une médaille autour du cou. Cette athlète extraordinaire court sur la piste sans guide, malgré son handicap visuel, en se repérant grâce à des contrastes de couleur. En plus ce cette faculté inouïe, elle se bat quotidiennement à travers son association en Afrique pour lutter contre les discriminations et les croyances liées à l’albinisme.
Mandy François-Elie (France) – Athlétisme
Partiellement paralysée du côté droit du corps, Mandy François-Elie a remporté la médaille d’or aux Jeux de Londres sur l’épreuve du 100m deux titres aux championnats du monde à Lyon en 2013 sur 100m et 200m. À Rio, elle ne décroche « que » la médaille d’argent et à soif de revanche. Son unique objectif : récupérer sa couronne à Tokyo.
Beatrice Vio (Italie) – Escrime
C’est une véritable icône dans son pays natal. Avec plus d’un million de followers sur Instagram, la jeune Beatrice Vio, surnommée « Bebe », est double médaillée au Jeux Paralympique en escrime. Atteinte d’une méningite à l’âge de 11 ans, l’Italienne de 24 ans a du se faire amputer des deux avants-bras et des deux jambes et combat en fauteuil roulant. À Rio, elle remporte la médaille d’or et la médaille de bronze et devient la première escrimeuse de la compétitions sans bras ni jambes à gagner le titre olympique. Elle sera à Tokyo pour défendre sa couronne.
Amalia Perez (Mexique) – Haltérophilie
À 44 ans, la Mexicaine est une athlète hors du commun. Elle va participer à ses sixièmes Jeux Paralympiques dans la discipline de l’haltérophilie. Si sa longévité est extraordinaire, son palmarès l’est tout autant. Elle a remporté le titre olympique trois fois d’affilée depuis Pekin en 2008. Elle est à Tokyo pour décrocher le quatrième et montrer au monde qui est la reine de la discipline.
Tatyana MacFadden (USA) – JO d’été et hiver
C’est une des plus grandes dames que le monde du handisport connaît. À 32 ans, Tatyana McFadden a déjà remporté 17 médailles olympiques (sept en or, sept en argent et trois en bronze) aux Jeux d’été et d’hiver, à Athènes, Pékin, Londres, Sotchi et Rio. Elle est aussi connue comme la première personne à avoir gagné les quatre grands marathons (Boston, Londres, Chicago et New York) en une seule année.