La jeune centrale camerounaise Léandra Olinga-Andela s’est confiée sur sa saison et celle de l’ASPTT Mulhouse, qui s’apprête à recevoir le Volero Le Cannet ce samedi soir (20h) pour le choc de cette 22ème journée de Ligue A.
Elles réalisent jusqu’ici une saison presque parfaite. Premières du championnat, les coéquipières de Léandra Olinga-Andela s’apprêtent à défier Le Cannet ce samedi soir (20h). L’occasion pour la jeune camerounaise de vingt-et-un an de se confier, sur la saison de l’ASPTT Mulhouse, et sur la sienne, elle qui en début de saison a quitté son club de toujours, Évreux, pour rejoindre l’actuel leader de Ligue A.
Léandra, comment appréhendez-vous ce match face au Cannet, dernier choc avant les playoffs ?
On a hâte, vraiment. Hâte de disputer une rencontre de ce niveau-là, au Palais des Sport, face au Cannet, une équipe qui frappe fort. Un vrai match de gala.
Comment expliquez-vous la réussite de Mulhouse cette saison ?
Quand nous avons débuté la pré-saison, j’ai tout de suite remarqué une véritable osmose dans le groupe. L’équipe a beaucoup de talent. L’état d’esprit est là. Nous sommes toutes soudées. Mais si je sentais l’équipe très forte, je ne pensais pas que l’on gagnerait autant de rencontres. L’objectif, en début de saison, était simplement de se qualifier pour les playoffs, de voir si l’on était capable de rivaliser avec des équipes comme Le Cannet, qui pour moi, est la meilleure équipe cette saison. Mais de là à imaginer faire une saison comme celle-là. C’est une belle surprise.
D’un point du vu personnel comment jugez-vous votre saison ?
Je suis venue ici en me disant que j’allais me battre pour être sur le terrain, grappiller le plus de temps de jeu possible. Même si je suis jeune et que je manque encore un peu d’expérience, je suis très contente de ma saison. Il est toujours possible de faire mieux, mais je suis satisfaite d’avoir gagné ma place dans un grand club comme Mulhouse.
Mulhouse, c’était une évidence ?
J’ai beaucoup aimé le discours de Magali Magail. Elle ne m’a rien promis personnellement. Mais je n’ai pas hésité. Le club m’a offert cette opportunité d’évoluer sur la scène européenne.
Comment s’est passé votre intégration ?
Ce n’était pas facile de quitter mon club (Évreux VB). Cela faisait dix ans que j’évoluais là-bas. Je m’attendais à un départ difficile avec Mulhouse. Mais finalement, pas du tout. Je me suis tout de suite sentie comme chez moi.
Le groupe a-t-il déjà les playoffs dans un coin de la tête ?
Nous voulons d’abord terminer la phase régulière à la première place, pour débuter les playoffs avec ce statut de leader. On y pense déjà. Mais pour l’instant c’est travail, travail et encore travail (sourire). Nous avons des gros matchs qui arrivent. On peut dire qu’on est déjà plongé dans l’ambiance des playoffs.
Quand on réalise une saison aussi époustouflante, l’objectif est forcément d’aller au bout et de décrocher le titre ?
Bien sûr. Mais nous avons vécu cette saison quelques contre-performances, notamment en coupe d’Europe ou en coupe de France. On ne s’enflamme pas. En championnat, nous sommes premières, mais nous n’avons encore rien gagné. Ce serait dommage de ne pas remporter un titre ensemble, avec une saison comme celle-ci.
N’avez-vous pas peur de manquer d’expérience dans ces moments clés par rapport aux autres équipes, plus expérimentées ?
Nos mauvaises expériences nous ont permis de grandir. Ces déceptions vont nous servir en playoffs. Nous n’avons pas peur. Nous sommes prêtes.
Photo à la Une : (@ASPTT Mulhouse/Sébastien Thiebaut)
Un commentaire
Pingback: Ligue A : Christina Bauer rejoint Mulhouse – Le Sport au Féminin