Ce mercredi soir, Nantes affronte le club d’Alba Blaj. Une victoire permettrait aux Nantaises de faire un pas de plus vers les quarts de finale de Ligue des Champions. Une qualification, synonyme d’entrée dans la cours des grandes écuries européennes.
« On était loin d’imaginer que l’on arriverait là. » Monique Bernard, présidente du VBN, n’en revient toujours pas. Son club, où elle a elle-même joué à l’époque où son père en était le patron, va peut-être se qualifier pour les quarts de finale de la Coupe CEV. Pour cela, il faudra d’abord passer par une victoire face aux Roumaines d’Alba Blaj. Un match qui semble accessible, puisqu’à l’aller, les Nantaises ont gagné 3-0. Même si, ensuite, la rencontre face aux Italiennes de Conegliano paraît insurmontable, être dans les trois meilleures deuxièmes n’est pas impossible. Accéder aux quarts de finale, faire partie des huit meilleures équipes du continent, un rêve qui semblait bien loin pour le club de St Joseph de Porterie lors de sa création.
Un long parcours pour en arriver là
De la N3 à la Ligue AF, en passant par la N2 et la N1, aujourd’hui, Nantes est imbattable en Ligue A. La présidente se souvient de la création du club à l’époque : « Pour avoir connu toutes les étapes, c’est une grande fierté. Depuis ce moment où le St Jo Volley a été créé pour que les jeunes filles du quartier fassent du sport. » Pour que le club devienne ce qu’il est aujourd’hui, il a fallu du temps et de la détermination. Il a fallu compter également sur des personnes fiables et volontaires. « Cette construction s’est faite saison après saison, avec certaines personnes bénévoles, qui sont encore là aujourd’hui » reconnaît Monique Bernard. Désormais, c’est une place parmi les meilleures équipes d’Europe que le VB Nantes va aller chercher. Une véritable consécration : « C’est l’aboutissement d’une passion. Je suis aussi heureuse pour le volley-ball, une grande récompense pour notre sport, pour le travail accompli. En somme, un rêve qui devient réalité. » Une belle histoire, qui n’est pas prête de s’arrêter, l’objectif désormais, c’est d’entrer dans la cours des grands.
Photo à la Une : (@C.Pingeon)