Malgré une défaite logique face à la Serbie (3-1), meilleure nation du monde, ce lundi lors de l’Euro, Lucille Gicquel et ses coéquipières ont voulu retenir le positive d’une défaite constructive et prometteuse pour la suite. Extraits.
Lucille Gicquel, pointue de l’équipe de France :
« Prendre un set à la Serbie, c’est un truc de ouf ! Même si c’est l’équipe B. C’est la première fois qu’on jouait la Serbie en seniors. On est arrivées en mode «on se fait plaisir, on n’a rien à perdre». Et on s’est bien amusées. Maintenant, on est focus sur la Finlande, même si on l’est déjà depuis hier (dimanche). »
Amandha Sylves, centrale de l’équipe de France :
« C’est magnifique ! C’est juste magnifique. Au début, on les a respectées, on a mis notre six majeur, elles nous ont respectées, elles ont mis leur six majeur. Ça, c’est fair-play. Ensuite, Emile a dit que ce n’était pas notre match prioritaire, que ça ne servait à rien de cramer notre six et il a fait jouer tout le monde. Mais franchement, je n’aurais jamais cru qu’on aurait pris un set. C’est bon à prendre et surtout, on apprend beaucoup, dans un match comme ça. On peut faire des matches «dégueulasses» comme la Grèce, mais aussi des matches magnifiques comme contre la Bulgarie et la Serbie. Il faut prendre son pied, ça fait six ans qu’on n’est pas venues aux Championnat d’Europe. C’est ça le volley ! »
Émile Rousseaux, sélectionneur de l’équipe de France :
« Je suis plutôt satisfait. Le premier set, on «saute» en réception à 19-19, mais jusque-là, on a fait jeu égal avec l’équipe première de Serbie. Ça fait partie des premières étapes du plan, il faut commencer à jouer contre les meilleures équipes. Ça nous permet de nous rendre compte qu’on a aussi des qualités pour jouer contre elles, pour ne pas être systématiquement balayées. Ensuite, ce qui est sympa, c’est avec la deuxième équipe que j’ai mise sur le terrain. J’ai trois filles de 18 ans, ça cadre parfaitement avec le projet 2024, de donner déjà une première expérience à ces filles de jouer contre des monstres. Parce que dans leurs têtes, ces filles-là, en face, sont des monstres. Cette expérience émotionnelle est très importante et aujourd’hui, c’est un premier vécu pour ces trois jeunes filles. Maintenant, la Finlande, je vais dire aux filles qu’on arrête avec ces conneries, qu’on doit le faire, que c’est le match de la dernière chance, etc… On va plutôt essayer de faire les choses en s’amusant. »
Photo à la Une : (@DR)
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