Maintenu sur le fil la saison dernière après les Playdowns, l’USO Mondeville devra cette année encore faire preuve d’abnégation pour obtenir son maintien dans l’élite. Le club bas normand, actuellement dernier, se dirige bel est bien pour la seconde année consécutive vers les Playdowns de LFB.
Tout se jouera durant les dernières semaines de compétition pour le club qui a fait éclore le petit « Mozart » du basket Français, Marine Johannes. Avec un bilan comptable – très – défavorable d’une victoire pour seize défaites et dernière du classement, derrière Nantes Rezé, la formation calvadosienne est en grand danger. La seule victoire cette saison, à domicile, face au Basket Landes de Céline Dumerc (57-51) ne suffira pas pour échapper aux playdowns. Mais même si l’USO Mondevile termine dernière de la saison régulière de Ligue Féminine, l’équipe ne sera pas reléguée pour autant. L’ultime chance de se sauver aura lieu en avril prochain lors des Playdowns. En effet, les quatre équipes classées de la neuvième à la douzième place participent à ce système qui se joue sur la base des résultats lors des confrontations qui ont eu lieu au cours de la saison. Les quatre équipes « les plus faibles de LFB » disputent alors un mini-championnat en matches aller-retour. Et c’est seulement à la suite de ces rencontres que l’équipe qui terminera à la quatrième place sera reléguée en LF2 pour la saison suivante.
Gaucher et Hurt, deux joueuses capables d’exploits
L’USOM connaît ces missions maintiens mais a réussi, chaque année, a déjoué les pronostics, souvent grâce à une équipe qui a du cœur. L’effectif mondevillais, très jeune et basé sur la formation, dispose tout de même de quelques cadres d’expériences dans ses rangs, une chance de plus pour se maintenir. Kim Gaucher-Smith l’internationale Canadienne est la leader de l’équipe avec des statistiques qui affole les compteurs depuis son retour de blessure (15 points, 6 rebonds, 2,4 passes décisives en moyenne par match). Elle est l’atout numéro un de l’USO Mondeville, et c’est avec un mental de battante que la poste 3 donnera tout pour maintenir son équipe en Ligue Féminine et ce, avec l’aide de la nouvelle – pas si nouvelle – au sein de l’équipe : Courtney Hurt. En effet, le mois dernier, l’Américaine a fait son grand retour afin de renforcer le club qu’elle connaît bien pour y avoir joué entre 2013 et 2015. Un passage remarqué en terre normande puisqu’elle comptait vingt points de moyenne par match avant d’être transférée à Nice. Courtney Hurt est une véritable plus-value, essentielle dans la mission maintien de l’équipe de Romain Lhermitte.
L’USO Mondeville reste le club, avec le Tango Bourges Basket, ayant le plus long vécu en Ligue Féminine puisque cela fait maintenant vingt-trois ans, sans interruption, que le club est présent au plus haut niveau du basket français. Reste à savoir contre qui se joueront ces Playdowns. Plusieurs équipes luttent encore pour leur qualification directe en LFB la saison prochaine et espèrent ne pas avoir à passer par ce système sans pitié pour obtenir leur maintien.
Photo à la Une : (@USOMondeville)