Du 20 au 23 avril a eu lieu la première édition de la Ligue des Champions de Futsal Féminin, organisé par le club du Futsal Marguerritois. Marine Magnier, internationale française et membre du club du Gard, est revenue en exclusivité pour Le Sport au Féminin sur la compétition. Extraits.
Vice-championnes d’Europe, Marine Magnier et les Marguerritoises se sont inclinées en finale face à un autre club français, le Toulouse Métropole FC (3-1). À 28 ans, celle qui porte le numéro 7 avec les Bleues est une compétitrice dans l’âme, et aurait aimé décrocher le titre suprême avec son club. Mais l’essentiel n’est pas là, ce tournoi a été une grande réussite dans l’objectif de promouvoir le Futsal Féminin en France. Un premier pas vers la démocratisation et le développement de ce sport spectaculaire.
Comment s’est déroulé le tournoi ?
La compétition s’est très bien passée, il y a eu beaucoup de communication via les réseaux sociaux. On a réussi à passer à la radio NRJ Nîmes et Delta FM. Tous ces interlocuteurs ont été d’une aide très précieuse. La ville de Marguerites a joué le jeu à fond, cela a été une grande réussite dans le message que l’on voulait faire passer. Le président David Dubon a été exemplaire. C’est la première personne à remercier pour l’organisation de cette compétition, sans lui, elle n’aurait peut être pas vu le jour. Il faut également mettre à l’honneur notre coach Christophe Cariat, sans qui nous ne serions pas là où nous sommes aujourd’hui. Il faut aussi remercier les bénévoles, supporters, sponsors, le club, la ville de Marguerittes, les proches et toutes les personnes qui ont fait de ce week-end une très belle fête pour le futsal. Ce genre d’évènements sert à montrer que le futsal est un beau sport, il y a énormément d’intensité et on ne s’ennuie jamais devant un match, il n’y a pas de temps morts. Il y avait environ 300 personnes pour la finale, et sur l’ensemble de la compétition à peu près 500 personnes sont venues assister aux matchs.
Qu’est-ce qui prime, la déception de la défaite en finale, ou la satisfaction d’avoir pu organiser la compétition ?
Forcément, cela aurait été la cerise sur le gâteau de la gagner. Mais je pense que vice-championne d’Europe c’est déjà pas mal ! On a eu deux récompenses individuelles au sein de l’équipe, avec Elodie Lizzano qui a reçu le trophée de la meilleure buteuse, et j’ai eu la chance d’obtenir le trophée de la meilleure joueuse. Ces deux titres sont en réalité des récompenses pour toute l’équipe, cela récompense le travail effectué. A choisir, je laisserais les deux trophées individuels de côté et je prendrais le titre de championne d’Europe. On est un peu déçu parce que sur la finale, Toulouse nous a mis la pression d’entrée. On a plus dominé le match en deuxième mi-temps, mais on n’a pas su concrétiser les occasions et les Toulousaines ont été plus réalistes. Avoir deux clubs français en finale, cela prouve que le futsal français est en plein essor, et que sur la scène européenne, on peut réaliser de grandes choses dans les années à venir.
Quelles sont vos prochaines échéances ?
Je vais me concentrer sur le futsal, on a un titre de championne de France que l’on veut conserver à tout prix. Il y aura aussi de nombreuses échéances avec l’équipe nationale si j’en fais encore partie, et il faudra se préparer pour répondre présent le jour J. Cette compétition a énormément plu à la Fédération Européenne de futsal, le club du Futsal Marguerrittois s’est fait un nom, une réputation. On est pris au sérieux désormais, ce sera plus simple de réorganiser ce type d’évènements.
Retrouvez la première interview de Marine Magnier pour Le Sport au Féminin
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