Alors que les Jeux Olympiques de Tokyo 2020 se sont terminés dimanche dernier, certaines histoires commencent à ressortir. C’est cas de la nageuse française Melanie Henique, qui n’a pas nagé avec son propre maillot de bain, faute de followers sur Instagram.
C’est une nouvelle qui fait beaucoup de bruit dans le sport français ! Sophie Kamoun, consultante dans l’émission “Les Grandes Gueules du Sport” sur RMC a raconté une anecdote pour le moins farfelue concernant Melanie Henique. Selon elle, la nageuse française n’a pas pu être équipée par son partenaire aux Jeux Olympiques car elle n’avait pas assez de followers sur Instagram. Demi-finaliste à Tokyo sur le 50m nage libre, l’athlète de 28 ans a du nager avec le maillot de bain de la Danoise Pernille Blum.
En effet, selon Sophie Kamoun, Melanie Henique aurait demandé à “renouveler son contrat d’un an avec son équipementier, qui devait terminer en 2020, pour ne pas avoir a changer de maillot de bain trois ou quatre mois avant Tokyo”, ce qui aurait surement perturber la nageuse tricolore. C’est finalement ce qui est arrivé, le partenaire ne voulant pas reconduire son contrat car elle n’avait pas atteint un certain nombre de followers sur Instagram, en l’occurence 10 000. Pendant la compétition, Melanie Henique a du nager avec un maillot de bain qui n’était pas le sien.
Si cette histoire peut paraître anodine, pour Sophie Kamoun c’est une mise en lumière des conditions difficiles que connaissent les athlètes individuels français dans leur préparation : “On en est là, beaucoup d’athlètes en sont là aujourd’hui et galèrent terriblement, financièrement, pour se préparer correctement, s’acheter des compléments alimentaires, tout un tas de choses qui sont nécessaires pour le sport de haut niveau.”
Apparement, Melanie Henique n’est pas la seule qui rencontre des soucis avec son équipementier, comme en témoigne le tweet de sa compatriote et collègue Marie Wattel.
Malgré le fait d’avoir sauté dans le grand bain sans son propre maillot, Melanie Henique garde un bon souvenir de Tokyo et promet qu’elle continuera de travailler pour être plus forte à Paris dans trois ans.
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