Cinquième du championnat après sa défaite contre Lyon, le Paris FC essaye tant bien que mal de suivre la cadence du duo OL-PSG. À la lutte pour le podium, les Parisiennes vivent une saison en demi-teinte, avec sept victoires pour autant de défaites.
Elles ont vécu un début de saison mitigé. À l’image des claques reçues face au Paris Saint-Germain (5–1) et contre l’Olympique lyonnais (5–0) et des victoires faciles acquises contre Rodez (4–0) ou Bordeaux (5–0). Des résultats en dent de scie, qui ont rapidement montré les limites du deuxième club de la capital face aux gros bras du championnat, même si les coéquipières de Gaëtane Thiney restent toujours en course pour finir sur le podium en fin de saison.
Depuis la trêve, les Parisiennes ont relevé la tête, remportant pas moins de cinq matchs consécutifs toutes compétitions confondues, avec, en prime, une belle qualification en demi-finale de la Coupe de France. Le revers subit face à l’OL la semaine dernière (4–1) a pourtant une nouvelle fois montré le fossé qui sépare encore les deux équipes de tête avec le reste du championnat. En quatre confrontations face à Paris et Lyon, les coéquipières de Karima Benameur ont concédé au moins trois buts à chaque fois, pour seulement un but marqué en moyenne. Des statistiques qui illustrent également la puissance offensive des deux colosses de la D1 féminine, avec des différences de buts incroyables (+65 pour l’OL, +45 pour le PSG). À titre de comparaison, le Paris Football Club a marqué vingt-huit buts pour vingt-six encaissés (+2).
Un seul objectif : le podium
Avec seulement trois points de retard sur le troisième, Bordeaux (27 points), le Paris FC (5e, 24 points) est toujours en course pour se hisser sur la dernière marche du podium à l’issue de la saison. « Dans l’ensemble, le bilan est plutôt positif, même si l’on a perdu des points importants, confie Alice Benoît. L’objectif est d’aller chercher la troisième place, derrière les deux grosses écuries. » Pour la milieu de terrain de vingt-deux ans, rivaliser avec les deux équipes de tête paraît presque mission impossible. « L’Olympique lyonnais est depuis des années la meilleure équipe au monde et le Paris Saint-Germain essaye aussi de s’en rapprocher. » Les joueuses de Sandrine Soubeyrand devront donc se montrer solides et réalistes face à leurs concurrentes directes – Bordeaux et Montpellier – si elles veulent avoir la chance de terminer dans le top 3. Et avec encore une demi-finale de Coupe de France à disputer contre Lille le 10 mars prochain, la fin de saison du Paris FC s’annonce haletante jusqu’au bout. De quoi rapidement effacer l’amertume de la quatrième place de l’an dernier ?
Photo à la Une : (@Sandra Ruhaut/Icon Sport)