À quelques jours du début de la Coupe du monde, la gardienne de l’équipe de France, Sarah Bouhaddi, s’est confiée sur les blessures qui touchent le groupe, tout en faisant part de son impatience à l’idée de débuter enfin la compétition.
« La saison a été très longue avec énormément de matches. Ces quatre filles-là jouent pratiquement tous les matches en club ou en sélection. Donc il y a forcément de la fatigue en fin de saison. Maintenant, Eugénie (Le Sommer) et Amel (Majri) ont repris l’entraînement aujourd’hui (lundi) et elles postulent pour jouer vendredi. Amandine (Henry) et Griedge (Mbock) n’étaient pas avec le groupe, mais elles ont repris la course. Ce n’est pas moi qui vais prendre la décision de savoir si elles jouent ou pas, c’est le staff médical, mais ce sont des petits pépins physiques. Pour moi, il n’y a pas d’alerte.
« Pour l’instant, on reste tranquillement dans notre bulle »
On est là pour essayer de construire l’histoire du football féminin en France. Ça fait un an et demi qu’on travaille pour ça. On a progressé toutes ensemble. Je ne vais pas vous dire qu’on va être championnes du monde, mais on va tout faire pour. Cette Coupe du monde et ce match d’ouverture, on y pense. Pour l’instant, on reste tranquillement dans notre bulle. On sait où on veut aller et ce qu’on veut faire. On a encore du travail. Mais quand on va arriver, on va voir le stade plein et on aura les yeux grands ouverts. À nous d’aider l’équipe à ne pas être prise par l’enjeu. On va apprécier ce moment-là. Ce sont des moments uniques à vivre. À nous, les plus anciennes, à apprendre aux plus jeunes à entrer dans la bulle.»
Photo à la Une : (@DR)