La surfeuse basque peut souffler, après une année 2020 passée en partie en Nouvelle-Zélande où elle était restée « coincée » avec son mari pendant la pandémie, elle fera bien partie du clan tricolore à Tokyo. samedi dernier, aux championnats du monde au Salvador, Pauline Ado a été très émue en apprenant qu’elle était retenue pour participer aux premiers Jeux Olympiques de l’histoire du Surf.
Elle le voulait ce billet pour la grande première de l’histoire, elle s’est battue pour l’avoir enfin dans les mains ! Pour rien au monde Pauline n’aurait voulu regarder l’épreuve de surf de Tokyo de son canapé à Anglet. Alors elle s’est accrochée, on peut le dire ! Et même si « ce n’est pas la manière qu’ (elle) aurait choisi » pour se qualifier, mais « Ça passe » comme elle dit, d’une voix ébranlée par l’émotion et la fierté, à la fin de sa série du 8e tour. Imaginez-vous, il y a encore 2 ans, la surfeuse de l’Anglet surf club n’était pas même qualifiée en équipe de France. Avant les jeux, il lui restera un WSQ (Word Qualifying Series) qui lui permettra d’atteindre le WCT (Word Championship Tour). Pourtant Pauline semble déjà avoir le regard bien fixé sur les échéances de cet été.
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2 surfeuses tricolores à Tokyo
Il a fallu le 8ème tour des repêchages à « Popo » pour se qualifier pour les Olympiades. À 30 ans, elle rejoint, à la sueur de son front, les trois autres français qui ont déjà leur billet. Sa compatriote Johanne Defey était déjà qualifiée à l’issue du championnat. Ils seront 4 athlètes français à représenter notre pays en terre nipponne, soit le nombre maximal accepté. Les autres grandes nations de la discipline, le Pérou, l’Australie, le Brésil, les USA et le Japon, présenteront-elles aussi le quota maximum d’athlètes. À noter tout de même que Vahiné Fierro, une autre Française était en lice pour Tokyo. La qualification de Pauline Ado a de ça de mauvais, qu’elle a éliminé la jeune championne du Huahine, lors des repêchages.
Photo à la Une : (@PictureOrganic)
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