À seulement 19 ans, la taekwondoïste française Althéa Laurin décroche la médaille de bronze dans la catégorie des plus de 67kg aux Jeux Olympiques de Tokyo. C’est la septième breloque côté tricolore depuis le début de ces JO.
Et une médaille de plus pour la délégation française au Japon ! Après l’or de Clarisse Agbegnenou, c’est dans un autre sport de combat que l’équipe de France s’illustre à nouveau. Cette fois, la médaille vient d’une jeune taekwondoïste pétrie de talent. Malgré son air timide face caméra, Althéa Laurin a fait preuve de caractère aujourd’hui à Tokyo. Après s’être offert le scalp de la championne olympique Shuyin Zheng en quart de finale plus tôt dans la journée, la jeune française pouvait rêver de titiller l’or olympique. Malheureusement, elle a chuté en demi-finale face à la Serbe Milica Mandic, 31 ans, qui était plus expérimentée. Malgré la déception, il lui restait une chance de figurer sur le podium à Tokyo. Une chance qu’elle n’a pas laissé passer.
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Une force de caractère pour arracher le bronze
Pour obtenir cette médaille, la jeune femme de 19 ans a dû digérer la déception d’avoir été éliminée en demi-finale pour se remobiliser et se battre pour la place de meilleure troisième. Elle faisait face à la puissante ivoirienne Aminata Charlène Traoré. Le début du combat a rapidement tourné à l’avantage de l’Ivoirienne qui a finit devant au nombre de points à la fin du premier round (2-6). Cependant, dès la reprise du combat, la Française a renversé la situation, profitant du manque de fraîcheur physique de son adversaire qui a finit par exploser au milieu du second round. Althéa Laurin est repassée devant grâce à cinq coups de pied au corps et un à la tête pour remporter le combat (17-8).
Après le combat, la championne d’Europe en titre s’est montrée mesurée sur sa victoire, elle qui visait plus haut : « Je suis ravie mais j’étais venue chercher l’or. Ce n’est pas forcément ce que je voulais comme couleur. Je vais me satisfaire de ça, c’est quand même rare de remporter une médaille à cet âge. L’émotion va venir quand j’aurai la médaille autour du cou, je ne réalise pas vraiment, je suis encore en mode combat. Après ma demi-finale, ce qui m’a le plus aidé, ce sont les mots de mes proches, les messages de soutien et des anciens de l’équipe de France de taekwondo comme Gwladys Epangue. Il fallait rester en mode combat. Les JO, le sport en général, c’est au-delà des médailles et des performances, c’est une aventure humaine avant tout. La perspective de Paris 2024 ? Ça me donne de l’appétit et l’envie de progresser, mais avant d’en parler, il faudra déjà se qualifier, marquer des points.«
Photo à la Une : (@FFTDA)