Le parcours n’a pas été simple pour les deux rameuses tricolores. Elles ont dû s’adapter au changement de programme de dernière minute mardi. Leur demi-finale a finalement été reportée ce mercredi. Imperturbables elles y ont décroché leur ticket pour la finale en toute sérénité.
Les demi-finales qui devaient se tenir ce mardi ont finalement eu lieu ce mercredi. Le Typhon annoncé sur Tokyo a grandement remis en cause le programme des Jeux, notamment celui de l’avion. Les Françaises ont rapidement fait abstraction de ce contre temps de façon à rester focalisées sur leur objectif : la finale olympique. Ce mercredi, elles accrochent une belle deuxième place (2’42’92) qui les amène tout droit vers leur rêve. Déjà lors des séries elles avaient fait forte impression en écrasant les Italiennes, championne d’Europe en titre. Aujourd’hui, plus que jamais, la médaille est envisageable, une surprise serait d’autant plus belle si elle venait accompagner la médaille d’or de Mathieu Androdias et Hugo Boucheron, décrochée avec le cœur, ce mercredi matin. Cette demi-finale a permis aux deux co-équipières de démontrer leur volonté de débattre au plus haut niveau, en se dépassant pour attraper la deuxième place de la course, par exemple. Alors qu’elles n’étaient que troisième derrière les Néerlandaises et que le lactique leur tétanisait les jambes, elles s’en sont données à cœur joie pour venir dépasser le bateau de Keijser et Paulis. Un exploit sportif qui nous a fait vibrer dans les 500 derniers mètres.
>> A lire aussi : Aviron : Des débuts en demi-teinte pour les Bleues à Tokyo
Du plaisir certes, mais la médaille en ligne de mire
Ce jeudi à 3h30, les Français seront devant leur poste de télévision, encore galvanisés par la victoire des hommes dans la nuit de mardi à mercredi. Cette finale sera ouverte, bien que d’un niveau rarement atteint puisque deux records mondiaux sont tombés lors des demies-finales. Les Britanniques Craig et Grant ont remporté la course dans laquelle se trouvaient les Françaises en 6’41’99 synonyme de meilleure performance mondiale de l’histoire. Mais la fête fût de courte durée puisque quelques instants plus tard, ce sont les Italiennes Rodini et Casarini qui se sont emparées du record en 6’41’36. Le duo de frenchies, qui a déjà montré sa compétitivité, n’aura rien à perdre mais tout à gagner dans cette finale olympique qui s’apparente à la course de leur vie.
Photo à la Une : (@FFAviron)