Jeudi, le Comité Paris 2024 et l’Agence Nationale du Sport ont décidé de signer une convention de coopération. L’objectif est de développer des actions communes dans les territoires pour favoriser l’héritage des Jeux.
Depuis plusieurs mois, des discussions avaient lieu entre Tony Estanguet, président du Comité Paris 2024, et Frédéric Sanaur, directeur général de l’Agence nationale du sport (ANS). « Avec les équipes du COJO, on partage la même vision de la place du sport et on souhaite utiliser les Jeux comme un vecteur de développement de la pratique. » C’est ce qu’a affirmé Frédéric Sanaur. Finalement, l’accord trouvé ce jeudi lors du conseil d’administration de l’ANS court jusqu’au 31 décembre 2024.
« On va prioriser les collectivités Terre de Jeux »
Avec une enveloppe financière d’environ 4 millions d’euros par an, l’ANS devrait financer chaque année cent cinquante équipements sportifs de proximité, skatepark, terrains de foot ou encore playground en accès libre, en priorité dans les collectivités qui ont obtenu le label Terre de Jeux de Paris 2024. De plus, les deux entités se sont engagées à développer les liens entre les clubs et les Fédérations avec Paris 2024. Le but est d’accentuer la place du sport. Le président du COJO, Tony Estanguet affirme s’être engagé à insuffler une dynamique sportive sur le territoire : « Elles disposeront désormais de nouveaux équipements pour accompagner les nouvelles pratiques, qu’elles vont pouvoir animer avec le grand public, les scolaires, les clubs »
Un fonds territorial de solidarité
Suite à l’épidémie du Coronavirus, l’Agence Nationale du Sport a décidé de mettre en place un fonds territorial de solidarité d’un montant de 15 millions d’euros. L’objectif est d’aider les clubs et les associations les plus touchés par la crise économique. Sur ses 15 millions d’euros, 8 proviennent de l’ANS et 7 du ministère des Sports. Ce sera aux délégués territoriaux de répartir les aides dans les différentes régions.
Photo à la Une (@AFP)