L’équipe de France féminine de volley-ball s’est inclinée en quart de finale de l’Euro contre la Serbie en quatre manches. Une rencontre où on a pu voir la classe d’écart entre les deux sélections.
Les Bleues peuvent quitter Belgrade avec le sentiment du devoir accompli, même si elles ont perdu leur quart de finale. Tout n’avait pourtant pas si mal débuté, malgré des blocs très hauts serrés des Serbes, la grande Lucille Gicquel et ses partenaires s’en sont bien sorties. À 18–14 en leur faveur, elles ne tardent pas à accélérer leur vitesse de jeu pour piéger leurs adversaires. Le pari s’avère payant et les Françaises démarrent la fleur au fusil ce quart de final (25–22).
» À LIRE AUSSI : Volley — La France domine la Belgique
Mais lors du deuxième set, on assiste déjà à un changement de tempo. Même la vigilance exacerbée des Tricolores, de bout en bout du terrain, ne suffira pas à retenir la machine serbe qui se lance désormais. Nos Bleues doivent gérer leurs émotions pour ne pas se laisser abattre, mais le match semble déjà leur échapper. Même si le score final à la fin de la manche (25–18) ne traduit pas forcément le déroulé de la deuxième manche, il expose visiblement les difficultés des filles d’Emile Rousseaux à garder leur efficacité.
La Serbie au dessus du lot en volley-ball
Le troisième set se passe lui aussi rapidement. Boskovic et la Serbie n’inscrivent pas moins de 7 points les uns après les autres. Le sélectionneur français enchaîne deux temps morts coup sur coup et les mots d’Amandine Giardino sont déjà très forts de sens : « C’est elles qui ont quelque chose à perdre, pas nous. On savait bien qu’on n’allait pas les battre 3–0 alors il faut jouer en conséquence ».
Pourtant, c’est toujours avec la même impuissance que les Bleues voient défiler les points sur le panneau d’affichage, jusqu’au fatidique 25–7. À l’entrée du 4e set, les portes des demi-finales s’ouvrent encore un peu plus pour la meilleure sélection européenne. À domicile, les Serbes font complètement déjouer les Frenchies et les balles pleuvent dans le camp gaulois. Les quelques points remportés au courage par les filles d’Emile Rousseaux en fin de rencontre n’auront même pas de répercussion sur le résultat final (25–20).