Alors que la saison de Ligue A reprend d’ici peu, Venelles a déjà soulevé un trophée, à l’aube du nouvel exercice. Une victoire méritée en Coupe de France le week-end dernier, les Aixoises veulent marquer le championnat de leurs empreintes. Nouvel effectif, nouvel entraîneur, le PAVBB a tout changé à l’intersaison avec un recrutement ambitieux.
C’est un nouveau jour qui se lève sur le Pays d’Aix Venelles. Une nouvelle page va s’écrire. Il y a quelques mois, le PAVVB a mis un terme à sa première grande et belle histoire dans l’élite de l’Hexagone. Avec le départ de Félix André, coach référent des Rebelles ces six dernières saisons, le club provençal veut entamer une nouvelle aventure sans oublier un homme, qui a marqué le club. En point d’orgue, le premier trophée du club, et cette Coupe de France en 2017 arrachée à Béziers et puis, dans la continuité de cette jolie saison, la première qualification européenne du PAVVB. Des moments que souhaitent revivre bien évidemment le club et ses supporters malgré le départ de Félix André. « Je pense que lui en avait besoin, nous aussi. Six ans, c’est bien. Il faut renouveler un peu ses expériences, pour lui comme pour nous » a indiqué le président du club, Bernard Soulas. Et Venelles ne s’est pas contenté de changer l’acteur principal, il a quasiment changé l’ensemble de son équipe. Un casting différent cette saison, seule la centrale … Marie-France Garreau Dje reste en poste.
Une équipe tout neuve
Du sol au plafond, de l’entraîneur à la cellule médicale, le Pays d’Aix Venelles s’est refait une beauté. Pour guider le PAVVB sur la voie du succès, les dirigeants et le manager général, Alexandre Hubner, ont fait confiance à l’ancien assistant-coach de Saint-Raphael, Alessandro Orefice. Une nouvelle expérience également pour le coach qui entamera sa première saison en tant qu’entraîneur principal. Minutieux, travailleur, intelligent mais aussi exigeant, il peut s’annoncer comme la bonne pioche de ce renouveau. Celui qui sort d’une expérience à Cannes retrouve un air de déjà vu. En caricaturant un peu, Venelles ressemble désormais presque à une filiale du RC Cannes. Avec les arrivées de Myriam Kloster, Tanja Grbic, Fatou Diouck et Amanda Coneo, Venelles a mis une touche « Croisette » dans son effectif. Avec les ajouts des Mulhousiennes Olga Trach et Laura Kunzler, capitaine de la Nati, et le retour de la jeune pépite du club, Amélie Rotar, le recrutement est clinquant. Le mélange semble parfait, des grandes dames qui ont déjà gagné, celles qui connaissent le haut niveau et la jeunesse talentueuse. Bernard Soulas, est le premier satisfait. « On a peut être mieux exprimé, mieux exposé le projet. C’est clairement le plus beau recrutement réalisé par le club ».
Venelles a démarré fort
Avant de débuter le championnat, Venelles participait au Final Four de la Coupe de France le week-end dernier. On pouvait s’attendre à une équipe timide, sans automatismes, on a assisté à une véritable démonstration des Rebelles. Dans une demi-finale à sens unique, les joueuses de Venelles se sont débarrassées de Mulhouse (3-0). Le lendemain, les Aixoises ont remis ça, pour remporter la Coupe de France face au Cannet (3-0). Aucun sets laissé en route, une alchimie déjà présente et des recrues bouillantes, Venelles a envoyé un message avant le début du nouvel exercice. Confirmation attendue pour la première journée à domicile ce samedi 26 septembre avec la réception de Saint-Raphael.
Photo à la Une: (@PAVVB Facebook)
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