Chaque année, de nombreux étudiants partent vivre le rêve américain. Mais alors quels sont leurs motivations et leurs ambitions ? Marie Devillers, 19ans, ancienne joueuse du Toulouse Football Club nous raconte son expérience.
Marie, pouvez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Marie Devillers, j’ai 19 ans et je suis originaire de Toulouse. Actuellement, je fais des études de business management depuis maintenant deux ans à Clayton State University à Morrow, tous près d’Atlanta en Géorgie, aux États Unis.
Qu’est-ce qui vous a donné l’envie de partir étudier à l’étranger et comment y êtes-vous parvenue ?
J’ai toujours rêvé de voyager aux États-Unis, mais je n’envisageais pas spécialement la possibilité d’y faire mes études. C’est en assistant à une présentation de l’agence FFFusa que j’ai réalisé l’éventualité de ce projet. Grâce à l’aide de mon coach du pôle espoir de Blagnac, Christophe Capian, j’ai pu prendre contact avec FFFusa, qui m’ont par la suite accompagné dans l’accomplissement de ce projet. J’ai donc commencé à mettre tout en place durant mon année de terminale ( 2017-2018) et l’été qui a suivi, j’étais dans l’avion.
Racontez-nous votre journée type ?
Cela varie d’une personne à une autre, de la saison et des universités bien sûr, mais une journée type pour moi durant la saison de foot commencerait par un entraînement à 6h30 du matin, suivi d’une journée plus ou moins remplie entre les cours et le travail, et évidement du temps libre. Il faut savoir aussi que les emplois du temps sont organisés par les élèves, qui disposent d’une liste de possibilités. On peut ainsi choisir les horaires de cours qui nous conviennent le mieux.
Quelles sont les différences sur le plan scolaire avec la France ?
Sur le plan scolaire, les universités et diplômes sont envisagés différemment. Chaque université propose un large choix de filières diverses et variées. Il est tout à fait possible d’étudier de la Physique Chimie et de la gestion dans la même université. Ensuite le diplôme se déroule sur quatre ans, et il est nécessaire de valider un certain nombre de classes durant ces quatre années afin d’obtenir le diplôme.
Et sur le plan sportif ?
Niveau football, je le trouve personnellement très différent. Le jeu en lui même est plus physique dans la quantité d’efforts à fournir. Tout le monde doit défendre. La mentalité doit se baser sur travailler dur pour aider ses coéquipières, l’individuel a très peu sa place. Je trouve que la qualité physique est développée comme quelque chose de primordiale, la qualité technique est plus comme un bonus. J’ai appris en France l’importance de la tactique et technique, je dirais qu’aux USA, c’est plus tactique et physique.
Comment envisagez-vous votre avenir ?
Le visa étudiant aux États-Unis offre la possibilité de rester cinq ans. Ce qui nous permet d’effectuer quatre ans d’études durant lesquelles on passe le diplôme, ajouté à cela un an supplémentaire. Je compte bénéficier de cette année supplémentaire pour me faire une expérience professionnelle, si possible dans le domaine de l’immobilier. Suite à cela, j’envisage un retour en France, mais nous ne savons jamais ce que l’avenir nous réserve !
Avez-vous un petit mot pour toutes celles qui souhaiteraient faire leurs études à l’étranger ?
Foncez ! Où que vous soyez à l’étranger, c’est une aventure incroyable, c’est l’opportunité de vivre des expériences géniales et très enrichissantes, qui ne pourront que vous apporter du bénéfice dans votre future. C’est l’occasion aussi de découvrir de nouvelles cultures car il y a énormément d’étrangers des quatre coins du monde faisant ce même projet. Je vous le recommande à 1000% !
Photo à la Une : (@MarieDevillers)
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