Véritable icône de la WNBA depuis quinze saisons, l’Américaine Diana Taurasi (37 ans) a marqué l’histoire du sport féminin et du basket-ball mondial. Alors que la saison 2020 de WNBA devait initialement reprendre en mai, retour sur la riche carrière de l’arrière des Phoenix Mercury, surnommée « White Mamba » en référence à Kobe Bryant.
Une longévité incroyable
Usée par les blessures et le poids des années, Diana Taurasi continue d’émerveiller les fans de basket-ball. À 37 ans, et même si son physique commence à lui jouer des tours, la native de Chino en Californie ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. La nonuple All-Star, qui n’a connu qu’une seule franchise, celle des Phoenix Mercury, n’a qu’une ambition : être considérée comme la meilleure joueuse de tous les temps. Une volonté, un esprit de compétition et une carrière semblable à celle de la légende des Lakers, Kobe Bryant. Et ce n’est pas pour rien que Diana Taurasi est surnommée la « White Mamba ».
Un palmarès long comme le bras
Quadruple championne olympique (2004, 2008, 2012, 2016) avec les États-Unis, trois fois championne du monde, triple championne NCAA, triple championne de WNBA et quadruple vainqueur de l’Euroligue, Diana Taurasi possède l’un des palmarès les plus impressionnants de l’histoire du sport. Cet été, à Tokyo, elle aurait visé un cinquième titre olympique, une marque jamais atteint dans les épreuves de basket. Meilleure joueuse de WNBA en 2009, celle qui idolâtre Diego Maradona est tout simplement considérée comme la meilleure joueuse de l’histoire du basket-ball féminin.
Des records en pagaille
Seule joueuse à avoir achevé une saison avec plus de 25 points de moyenne, l’ancienne de l’Université du Connecticut a marqué plus de 1000 points que n’importe qu’elle autre joueuse de WNBA. En 2006, face à Houston, Diana Taurasi a même atteint la barre des 47 unités. Stupéfiant. Véritable artilleuse à trois points, l’Américaine possède le record du plus grand nombre de points (28) en un match après avoir tenté le moindre shoot à deux points. Sélectionnée en première position lors de la Draft 2004, Taurasi restera comme l’une des joueuses les plus marquantes de la WNBA.
Une carrière pleine en Europe
Si son nom est associé à la WNBA, Diana Taurasi a aussi connu un glorieux passage par la case Europe. D’un père italien et d’une mère argentine, l’arrière américaine a grandi dans la banlieue Est de Los Angeles, mais c’est bien sur le Vieux Continent que la légende des Phoenix Mercury a fait ses premières gammes, tout en se faisant un nom et un prénom. Passée par la Russie (Dynamo Moscou, Spartak Moscou, UMMC Iekaterinbourg) et la Turquie (Fenerbaçe, Galatasaray), Diana Taurasi a décroché pas moins de quatre Euroligue, compétition la plus prestigieuse en Europe.
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