Alors que le Brest Bretagne Handball dispute son quatrième match de Ligue des champions ce samedi (18h) à Podgorica, Aurélien Liné, président des Supporters du Bout du Monde – le kop du club breton – s’est confié pour notre média. Extraits.
Brest marche sur l’eau en ce moment. Invaincues depuis le début de la saison, que ça soit en championnat ou en Coupe d’Europe, les Rebelles affrontent Buducnost ce samedi. Une rencontre que les Brestoises veulent à tout prix gagner pour pouvoir continuer leur sans-faute dans la compétition (déjà 2 victoires et un nul obtenu contre Györ). Pour cela, le deuxième du groupe B de la Ligue des champions devra se défaire d’une équipe qui a perdu ses trois premiers matchs. Autant dire que les Bretonnes partiront favorites. Avant ce match, Aurélien Liné, président du kop des Supporters du Bout du monde, a répondu à nos questions. Extraits.
En tant que président, quelles sont vos missions au sein de l’association des Supporters du Bout du Monde ?
En premier lieu, je dois coordonner les missions des différents membres du conseil d’administration. Je gère l’organisation et la préparation des différentes réunions de l’association (conseil d’administration, assemblée générale, réunions avec le club). Je dois veiller au bon déroulement des animations dans la tribune supporters. J’essaye aussi de proposer de nouveaux projets pour dynamiser l’association notamment en proposant des vêtements à l’effigie du SBM. On vient d’investir dans des masques aux couleurs de l’association. Il y a également la recherche de sponsoring qu’il faut gérer et qui prend beaucoup de temps.
Je suis la personne qui fait le lien entre le club et l’association. Au sein du Brest Bretagne Handball, nous avons une personne référente (Éric Ledan, le responsable de l’activité commerciale) avec qui j’échange régulièrement sur nos besoins et lui décide en coordination avec l’ensemble du club, mais aussi des responsables de l’aréna si cela peut être réalisable. Le club n’est pas propriétaire de l’aréna et ils ne peuvent pas tout nous autoriser.
Comment vivez-vous la période actuelle au niveau du handball et des contraintes sanitaires ?
La période actuelle est compliquée pour la vie associative. Le hand est un sport de contacts sur le terrain, mais aussi en tribunes. Non pas que nous nous tapions dessus, mais nous considérons souvent notre association comme une deuxième famille et comme dans toutes familles on se fait la bise, on se sert la main et on se réunit après chaque match pour manger et boire un verre ensemble. Cette épidémie a tout remis en cause. Après chaque match, nous avions pour habitude de recevoir la visite de deux joueuses pour discuter et faire des photos avec elles. Cet échange permettait vraiment de sentir une proximité avec les joueuses et de se démarquer par rapport à d’autres sports où si nous ne sommes pas VIP, nous ne pouvons pas approcher les athlètes. Vous imaginez bien qu’en ce moment, c’est impossible en raison du protocole sanitaire.
Certains supporters ont peur d’aller voir des compétitions sportives. Quel est votre avis ?
Je trouve cela tout à fait compréhensif, car le virus est présent et circule toujours. Par chance, dans le Finistère, nous sommes légèrement moins touchés que d’autres régions et notre jauge nous permet de voir les matchs à domicile. Le protocole sanitaire mis en place à l’aréna en coordination avec le club permet une certaine sécurité. Je dirais et ça ne reste que mon point de vue, qu’il n’est pas plus risqué d’assister à un match de hand avec le port du masque obligatoire que de recevoir chez soi des membres de sa famille sans réel protocole sanitaire établit. Vivre avec ce virus ne veut pas dire s’arrêter de vivre.
Photo à la Une : (@SBM)