Une nouvelle fois l’équipe de France de Beach Volley 2×2 n’est pas parvenue à se qualifier pour Tokyo. Les deux paires de volleyeuses se sont inclinées face à la Norvège au premier tour du tournoi de qualification olympique de la Haye (Pays-Bays).
Même son de cloche que les années précédentes, le tournoi olympique se déroulera sans Françaises. Ce mercredi, lors des huitièmes de finale de la coupe continentale, Alexandra Jupiter et Aline Chamereau ont été battues par la Norvège 2-1. Pour Lezana Placette et Alexia Richard, la défaite est encore plus amère (2-0 face à la deuxième paire norvégienne). Une déception pour la fédération, qui n’a pas envoyé de représentant français de Beach volley aux Jeux depuis 17 ans. Le tournoi hollandais était sa dernière carte pour espérer décrocher la qualification. Mais le défi s’annonçait trop corsé pour les filles de l’équipe de France. Afin de figurer sur la liste de départ de Tokyo, il leur aurait fallu remporter le tournoi, ce mercredi. Un autre élément était aussi à prendre en compte, le fonctionnement des qualifications de Beach sont assez particulières. Chaque pays présente deux paires au tournoi de qualif, mais uniquement, deux des quatre joueuses y participant pourraient être sélectionnées pour les Jeux, si elles venaient à remporter le tournoi. C’est à dire que deux joueuses font le déplacement et participent à la compétition de qualification mais, dans tous les cas, n’iront pas aux JO. Et ce, peu importe le résultat de leur équipe.
Beach Volley le parent pauvre
Les filles ont pu participer aux TQO à la suite de leur finale de la coupe continentale de Madrid. Ce qui s’avère être une grande réussite, car depuis des années les paires de 2×2 féminines ne parviennent pas à sortir des bons résultats sur le plan mondial. Pour remédier à ce problème, et en vue de Paris 2024, la fédération a consacré un budget important, près de 400 000 euros par an à la discipline. Une enveloppe primordiale pour que les joueuses et joueurs puissent se concentrer uniquement sur leurs performances, sans avoir à gérer la logistique qui entoure le beach. Mais ces efforts sont encore trop insuffisants pour espérer faire des apparitions au plus haut niveau. Un investissement à plus long terme est nécessaire ainsi qu’une détection dès le plus jeune âge des espoirs de la discipline. La fédération doit soutenir les équipes, coûte que coûte, financièrement, dans un premier temps, mais aussi pour leur permettre d’acquérir des nouveaux atouts nécessaires pour évoluer à ce niveau (équipements, diplômes …). Et ce, à minima, jusqu’en 2024. L’ambition de l’équipe de France est conséquente, elle veut remporter une médaille olympique à Paris. Mais pour cela des moyens plus adaptés doivent être mis en place d’ici là.
Photo à la Une : (@FFV)