La capitaine de l’AS Bayonnaise, Céline Ferer, s’est confiée avant le dernier match de la saison, ce dimanche (13h) face au FC Grenoble Amazones. L’occasion pour elle d’évoquer les objectifs du club basque à l’approche des phases finales.
Elle est l’une des joueuses phare de l’équipe, la capitaine du groupe, toujours là pour distiller ses précieux conseils et faire parler son expérience. À vingt-huit ans, l’internationale française Céline Ferer en est à sa neuvième saison sous le maillot de l’AS Bayonnaise, le club de la ville de son cœur, qu’elle ne se voit pas quitter. Et au moment d’aborder l’ultime rencontre de la phase régulière de ce championnat d’Élite 1, la deuxième-ligne, qui peut aussi évoluer en troisième-ligne, a pris le soin de se confier, sur la saison de son équipe et sur les phases finales, qui approchent à grands pas. Extraits.
Céline, à l’aube de cette dernière rencontre de la phase régulière, avez-vous déjà la tête aux phases finales ?
On y pense, doucement. Surtout depuis notre victoire contre Bobigny (44-10) lors de la dernière journée. On avait à cœur de battre cette équipe, l’une des meilleures de notre poule. Mais pour l’instant, nous avons la tête à Grenoble. Un match important, pour bien finir avant les quarts de finale. Les phases finales, on y pensera après.
Comment jugez-vous la saison de l’AS Bayonnaise jusqu’ici ?
Plutôt bonne. On est contente, même si l’on est passé à côté d’un ou deux matchs. Mais c’est ça qui nous permet de grandir et de nous affirmer au fur et à mesure que la saison avance.
Personnellement, que retenez-vous de votre saison ?
Je me régale toujours autant dans cette équipe. J’ai du temps de jeu, je prends du plaisir. Les filles sont tops. Quantitativement, le groupe est un peu juste. On manque parfois de filles pour faire reposer certaines joueuses, mais sinon, collectivement, on réalise une superbe saison. Et quand le collectif fonctionne, individuellement, on ne peut qu’être comblé.
N’est-ce pas trop difficile de tenir le rythme effréné du Stade Toulousain ?
Toulouse, c’est un autre monde. Quand on joue contre elles, on arrive à faire de belles prestations, mais à l’arrivée, on perd quand même. Il n’y a pas photo. Parfois, je pense que les équipes adverses peuvent être intimidées. Toulouse tend vers le professionnalisme. Elles mettent une telle intensité à l’entraînement. Mais on a cœur de les battre. Et pourquoi pas en finale, si tout se passe bien pour nous ! (Rires).
L’AS Bayonnaise fait partie des meilleures équipes du championnat. Ressentez-vous un certain déséquilibre avec certaines formations du bas de tableau ?
Un peu, oui. Cela est dû à la création d’un top 16. Certaines équipes ont moins de moyens. Mais il y a quand même des matchs très intéressants à disputer, face à des formations comme Toulouse et Bobigny. Des rencontres de haut niveau, que l’on aime jouer.
Quel sont vos objectifs cette saison ?
On voulait déjà assurer les phases finales. C’est fait. Pour le moment, on se laisse le temps de voir. On ne veut pas brûler les étapes. L’équipe a à cœur de faire une belle prestation contre Grenoble, pour ensuite se concentrer sur phases finales. Et pourquoi pas viser une place en finale.
Grenoble, un excellent test avant ces phases finales…
On ne prend pas ce match à la légère, c’est vrai. À l’aller, malgré notre victoire (38-17), Grenoble nous avait causé bien des soucis. C’est une équipe hargneuse, complète, qui va nous rentrer fort dedans ! On s’attend à du combat, dans une rencontre âpre et engagée.
Photo à la Une : (@ASBayonnaise)