L’Olympique Lyonnais et le Paris Saint-Germain s’affrontent ce mercredi en demi-finale de la Ligue des Champions. Une rencontre qui s’annonce extrêmement serrée pour la sélectionneuse de l’équipe de France.
Pour la quatrième fois de la saison, le Paris Saint-Germain et l’Olympique Lyonnais se retrouvent sur le carré vert. Les trois précédentes rencontres ont tourné à l’avantage des Lyonnaises, avec des victoires aux tirs au but lors du trophée des champions et de la Coupe de France. Si l’avantage psychologique est forcément rhodanien, le quadruple tenant du titre en Ligue des champions doit s’attendre à « un combat » face au PSG, de plus en plus solide d’après Corinne Diacre.
« Sur un match sec, tout est permis. Le combat sera difficile parce qu’elles se connaissent bien. Au-delà du championnat et de la Coupe de France, ça va être une demi-finale de Ligue des champions » a d’abord commenté la sélectionneuse des Bleues. Le grand favori à sa propre succession voit sur son passage se dresser une équipe qui a réalisé une belle rencontre en quart face à Arsenal. « D’un point de vue athlétique, je les ai trouvées au-dessus d’Arsenal. Et puis dans l’envie de gagner ce match. L’équipe s’est portée très rapidement vers l’avant, ce qu’on n’avait pas forcément vu en finale de Coupe de France contre l’OL. Depuis le 9 août, elles ont franchi un palier que ce soit athlétiquement mais aussi dans le jeu » a détaillé Diacre avant de tempérer. « Pour moi les deux préparations de l’Olympique lyonnais et du Paris Saint-Germain ont été très bonnes. »
Un club français en finale pour la cinquième année consécutive
Cette demi-finale franco-française offrira la possibilité à l’hexagone de posséder un représentant en finale. C’est la cinquième fois d’affilée qu’un club tricolore rejoint ce stade de la compétition (4 titres lyonnais, une finale perdue en 2015 par le PSG). Forcément une bonne nouvelle mise en lumière par la sélectionneuse de l’équipe de France. « Pour la Fédération, c’est une très bonne chose, mais également pour le travail effectué dans tous les clubs ». Un représentant en finale ne rime pas forcément avec le gain de la compétition comme le souligne l’ancienne joueuse de Soyaux. « On en reparlera le 30 août. Il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Il faut être patient. Aujourd’hui c’est bien d’avoir deux équipes françaises dans les quatre dernières européennes. Il faut attendre la finale. La France a un très beau palmarès au niveau européen mais c’est un peu prématuré de parler de ce qui pourrait arriver. »
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