Après avoir battu l’OGC Nice (D2F) en 32e de finale de la Coupe de France, l’US Saint Vit (Régional 1) accueille ce dimanche à 14h une autre équipe de D2, Rodez. Jean-Luc Jouffroy, le président du club, croit dur comme fer à l’exploit. Il nous explique pourquoi en exclusivité pour Le Sport au Féminin.
C’est la magie de la Coupe de France. Le charme d’épopées fantastiques et de parcours sensationnels. L’US Saint Vit, pensionnaire de Régional 1, a fait tomber l’OGC Nice au tour précédent, grâce à l’unique but de la rencontre de Méilitine Bayard Perrin. Un exploit de taille contre les Azuréennes, qui luttent pour leur survie en D2 féminine cette saison. Ce dimanche, en seizièmes de finale, l’équipe doubiste sera opposée à Rodez, qui lutte de son côté pour la montée en D1 Arkema la saison prochaine. Jean-Luc Jouffroy, le président de l’US Saint Vit, a accepté de nous parler de cette rencontre. Extraits.
Quel souvenir gardez vous de votre victoire face à l’OGC Nice (1-0) ?
C’est surtout l’engouement qu’il y a eu autour de ce match là. Il y a eu la victoire mais aussi un moment très festif et convivial au delà du match en lui même, que ça soit avant, pendant et après le match. C’est sympathique en terme de notoriété de sortir un club comme l’OGC Nice.
N’auriez-vous pas préféré tomber sur l’OL ou le PSG en seizièmes de finale ?
Ah si, forcément ! (rires) Aujourd’hui, ce n’est pas tous les ans que l’on va si loin en Coupe de France mais quand vous arrivez à ce stade de la compétition, vous savez que vous risquez de sortir et vous préférez sortir face à un gros. Les filles et le public étaient un peu déçus, mais comme je l’ai dit aux joueuses à l’entrainement, la possibilité de passer ce tour existe encore. Il y a un peu de déception, mais elle est mesurée car on peut passer un tour de plus. Si vous jouez Lyon ou une autre équipe de D1, ça laisse peu d’espoir, mais c’est vrai qu’une affiche à Saint Vit contre l’OL, ça aurait été top. Ça sera peut être pour le prochain tour. (rires)
Comment faire pour battre Rodez, deuxième de D2 féminine ?
Ça serait plutôt à la coach de le dire. Moi j’ai surtout dit aux filles que le plus important ce n’est pas comment faire pour les battre mais croire qu’on peut les battre. C’est plutôt dans la tête qu’on peut gagner ce match. Rodez est une équipe deuxième de D2 mais qui est passée au TAB contre une R1 (Le Puy Foot 43) au tour précédent. Il ne faut pas se sous-estimer même si il faudra élever notre niveau de jeu pour l’emporter.
Quelle récompense avez vous promis à vos joueuses en cas de nouvel exploit ?
De jouer Lyon ! (rire) Je ne leur ai pas promis de récompense particulière. Elles ne m’en ont pas demandé non plus. Je ferai en sorte qu’elles soient récompensées si on bat Rodez mais la plus belle récompense serait de jouer un adversaire de D1 Arkema comme l’OL au prochain tour. On met tout en place pour quelles soient dans les meilleures conditions.
Photo à la Une : (@DR)