Samedi, le VB Nantes se déplace sur la Côte d’Azur pour affronter le RC Cannes. L’enjeu, sa survie dans ces finales de LAF, après la défaite subie à domicile lors du match aller (1-3). À quelques heures d’aborder ce match retour, Cyril Ong, technicien de la formation nantaise, sait que la tâche s’annonce difficile. Pour lui, face au grand RC Cannes, il faudra « tout donner ».
Comment allez vous aborder cette rencontre, alors que vous êtes dos au mur ?
Il va falloir qu’on donne tout, nous n’avons pas le choix. Il faudra trouver les solutions aux problèmes qu’elles nous ont posé à l’aller. On travaille pour ça. Ca va être compliqué. Nous n’étions pas loin mercredi. Alors au retour, avec quelques ajustements tactique, on peut tenter de les perturber et de remporter le match 2. En étant dos au mur comme on l’est, il faut tenter des choses et être prêt à combattre pour inverser la tendance.
Après avoir remporté le premier set, vous avez sombré dans les trois suivants. Que s’est-il passé ?
Cannes s’est adapté et a mis beaucoup de pression au service. On s’est montré médiocre à la réception et après on a subi. On a eu du mal à trouver des solutions. Il faut qu’on réussisse à canaliser Héléna Cazaute qui a été bonne. Les deux postes quatre adverse ont été efficaces. On se doit de trouver des solutions sur ces postes-là. Il faut également qu’on arrive à maintenir notre concentration. Je suis frustré de ce match, car je pense qu’on pouvait les emmener au cinquième set. Mais dans le money-time, on commet des erreurs, ce qui est dommage. C’est une équipe qui apprend. Il faut qu’on digère ça et qu’on trouve des solutions.
Quels ont été les axes de travail ces derniers jours ?
Entre samedi et mercredi, on a eu très peu de temps pour préparer la finale. On n’a pu travailler que mardi. Nous avons eu peu de temps pour s’adapter. Cette fois-ci, on a plus de temps, on les a déjà joué. On va changer quelques aspects de notre jeu, faire des ajustements et j’espère qu’on pourra inverser la tendance. Avec ce système de playoffs, ça va très vite.
Vous avez l’expérience d’une victoire en finale du championnat. Cela a-t-il un impact sur votre discours ?
L’important, c’est qu’elles aient confiance en ce que l’on fait. On est ensemble pour trouver des solutions. On travaille, on essaye de faire du mieux possible. Là, on a eu un peu plus de temps pour débriefer, pour se dire que nous n’étions pas loin. C’est un match à l’extérieur. Il faudra en gagner deux à Cannes pour remporter le titre. Il faut déjà gagner samedi. Ce n’est pas simple mais on va tout donner, et se lâcher pour mettre en difficulté cette équipe.
Quels ont été vos mots dans les vestiaires après la défaite à domicile ?
J’ai tout de suite rejoint mes joueuses sur le terrain. On s’est retrouvé et je leur ai dit qu’il restait deux matchs. Que nous n’étions pas loin, et qu’il ne fallait rien lâcher. C’est une équipe que nous avons construite pour qu’elle ne lâche rien. Si on perd, on acceptera le fait que Cannes soit largement au-dessus. Nous ne sommes pas très loin, il faut un peu plus de lucidité, et de rigueur dans les moments importants. Il faut apprendre vite de tout ça, car on repart vendredi et on joue samedi soir. Nous affrontons un adversaire bien rodé, solide et qui a une longueur de banc, ce qui lui permet d’avoir plus de rotations pour trouver des solutions. On a réussi des exploits, donc va encore tenter le coup. De toute façon, on ne lâchera rien.
Photo à la Une : (@C.Pingeon/Le VB Nantes et le RC Cannes lors du match aller)