La journaliste d’Europe 1 Camille Maestracci a étudié en détail les contrats des joueuses de D1 Féminine et a relevé un détail surprenant. Juridiquement, aucune joueuse n’est reconnue « professionnelle » en France.
L’information a de quoi surprendre. Mais d’un point de vue juridique, aucune joueuse de football n’est considérée comme « professionnelle » en France.
Des contrats fédéraux pour les joueuses
Toutes les joueuses de football en France signent des contrats fédéraux, similaires à ceux des footballeurs amateurs. Chez les hommes, les contrats entres les clubs et les joueurs sont régis par la LFP (Ligue de Football Professionnel), qui n’a pas son équivalent chez les femmes. Les footballeuses dépendent donc de la FFF (Fédération Française de Football) et ne sont donc pas considérées comme « professionnelles ».
Cette petite différence est à nuancer car dans les faits, un grand nombre de joueuses ont des quotidiens de professionnelles (rythme de vie, agent, négociation de contrats). En D1 Féminine, 86 joueuses vivent même du football.
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Certaines d’entre elles, à l’image de Gaëtane Thiney, sont footballeuses à mi-temps. L’attaquante du Paris FC partage son temps entre entraînements et son poste de conseillère à la FFF. « Un joueur ou une joueuse de football peut avoir d’autres activités. Souvent, pour éviter tout problème, on ne communique jamais sur ce que les joueurs ou joueuses font à côté, parce que ça voudrait dire perte d’énergie, donc baisse de la performance. » a commenté l’internationale tricolore.
Photo à la Une (@GaetaneThineyTwitter)