De retour au Havre après quatre saisons passées à Bourg-de-Péage, Romane Frécon a pris le soin de se confier pour Le Sport au Féminin. Originaire de Besançon, l’ailière a toujours entretenu une relation particulière avec le club normand. A 26 ans, elle ne manque pas d’ambitions et son objectif est clair : retrouver l’élite du handball féminin français avec le HAC. Son retour, le début de saison, les ambitions, l’ambiance aux Docks, la Bisontine nous dit tout. Extraits.
Le derby face à Octeville-sur-mer
On vient de gagner donc je suis très contente ! On ne les avait pas encore battues cette saison, que ce soit en préparation ou en championnat. On a pris le match par le bon bout et on a mené durant toute la rencontre. A l’aller on avait également mené, mais elle avaient renversé le match dans les derniers instants. Là on ne leur a pas laissé cette occasion et on est resté concentrées du début à la fin.
Quel est votre regard sur le début de saison du club ?
On était très déçues en début de saison. On a perdu en ouverture face à Octeville, puis on a joué les deux gros de la poule (défaite face à Stella Saint-Maur et match nul face à Saint-Amand). C’était très mitigé car dans le jeu nos performances étaient bonnes mais on n’arrivait pas à concrétiser cela en victoires. On commence à être sur une très bonne dynamique avec quatre succès consécutifs. On passe troisième grâce à cette victoire dans le derby (dimanche face Octeville ndlr). J’espère que ça va continuer dans ce sens.
On a le statut VAP donc en tant que joueuses forcément on vise la montée en D1F. Maintenant on est plus dans une optique où on prend match après match. Se qualifier en playoffs est le plus important et il ne faut pas se projeter plus loin pour l’instant, il faut prendre étape par étape.
Votre retour au Havre après quatre saisons à Bourg-de-Péage
Ca me fait très plaisir d’être de retour ici. Je connais bien la ville et une partie de ma famille y habite. Quand j’avais quitté le Havre on venait de descendre en D2F, mais en revenant ici j’ai retrouvé le club avec les mêmes ambitions, beaucoup de personnes sont restées et ça a été un plaisir pour moi de retrouver tout le monde. Je suis originaire de Besançon donc mon club de coeur est plutôt l’ESBF. Mais c’est vrai que j’ai toujours suivi le Havre de près et j’entretiens une relation particulière avec le HAC.
Quand j’ai resigné ici, le club était bien parti pour monter et je pensais évoluer en D1F. Cela ne s’est pas fait mais ça fait partie du sport, je vais tout faire pour remonter en LBE avec le Havre.
La progression du club depuis quelques années
Le Havre a toujours été très professionnel, c’est un club qui a une grande histoire. C’est surtout en terme de communication que des échelons ont été gravis, le club est très actif et est de plus en plus visible. C’est important car c’est de cette manière que l’on peut générer de l’attraction autour du club et donner envie aux gens de suivre de près nos performances.
Les Docks, une ambiance particulière ?
Oui. Il y a un peu moins de personnes qu’avant car on évolue en D2F, même si les taux d’affluence sont quand même très élevés. C’est toujours un plaisir de jouer aux Docks, c’est une très grande salle, assez impressionnante.
Photo à la Une : (@JonathanChapon/HACHandball)
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