Le départ de la jeune Julie Dufour vers Bordeaux devrait être le seul mouvement du côté du Nord au cours de ce mercato. Pourtant, le club se pose des questions, surtout d’ordre économiques suite à l’arrêt des compétitions causé par la pandémie du coronavirus.
Selon toute vraisemblance, le LOSC devrait repartir pour une deuxième saison en D2 Féminine. Le départ de la jeune pépite Julie Dufour, en direction des Girondines de Bordeaux, devrait être le seul mouvement enregistré lors du mercato estival puisque l’effectif ne devrait plus réellement bouger. C’est en tout cas ce qu’a confié Rachel Saidi, à la tête de l’équipe depuis 2019 : « L’objectif est de garder un maximum de joueuses afin de pouvoir viser la montée, tout en poursuivant notre philosophie de formation de jeunes ». Selon les informations de La Voix du Nord, les joueuses parviennent à s’occuper pendant le confinement. En plus de leur programme athlétique, chaque joueuse a eu droit à un entretien personnalisé avec le coach pour évoquer son avenir : « Par rapport à l’effectif, nous sommes beaucoup plus sereins que la saison passée. Hormis Julie Dufour, que nous n’étions pas en mesure de garder, l’objectif est de conserver un maximum de joueuses. »
Quelles conséquences économiques ?
Malgré un effectif qui devrait rester stable et une bonne troisième place accrochée cette saison, le club nordiste pense déjà à l’après coronavirus et aux conséquences de cette crise sur l’économie des clubs. « On est en pleine période de réflexion, l’ambition est toujours là, mais il faut absolument que le foot féminin devienne un modèle économique sinon il mourra de sa belle mort. J’espère qu’on pourra repartir dans les mêmes conditions qu’avant », a conclut Patrick Robert, président de la LOSC Association. Ce qui est sûr c’est que le football féminin devra être fort pour se sortir de cette situation.
Photo à la Une : (@DFCO)