Si l’on connaît à ce jour toutes les équipes qui disputeront les phases finales du championnat, l’identité de la dernière équipe qualifiée demeure encore inconnue. Un précieux sésame que se disputeront à distance le Stade Rennais Rugby et le Stade Français Paris ce dimanche après-midi.
Initialement, ils devaient être trois, prêts à livrer bataille, dans cette lutte acharnée à la course aux phases finales. Mais suite à la pénalité infligée au Stade Olympique Villelonguet, l’ASM Romagnat Rugby Féminin a assuré sa place en phase finale, laissant la seule quatrième place comme dernier ticket pour le grand rendez-vous de la saison. Un billet promis au Stade Rennais Rugby (4e, 35 points) ou au Stade Français Paris (5e, 34 points).
Les Pink Rockets n’ont pas leur destin entre leurs mains
En déplacement du côté de Lons, les Rennaises n’ont besoin que d’une victoire pour assurer leur place en phase finale. Mais face aux coéquipières de Lise Arricastre, le Stade Rennais Rugby devra se montrer fort en conquête pour assurer la victoire et ne pas compter sur un faux-pas des Parisiennes, déterminées à mettre la pression sur leurs rivales. « L’objectif, en début de saison, c’était le maintien, rappelle Assa Koïta. Mais au vu de notre saison, on se dit que l’on mérite notre place en phase finale. Ce serait dans la logique de ce que l’on démontre chaque journée depuis le début du championnat. » Opposées à Blagnac, deuxième de la poule 1, déjà qualifié pour les phases finales mais intraitables cette saison, les Parisiennes devront sortir le grand jeu pour l’emporter, tout en espérant dans le même temps une contre-performance de Rennes face au Lons Rugby Féminin. « On est des compétitrices. On va tout faire pour aller chercher la victoire, même s’il n’est jamais simple de s’imposer à Blagnac, lance la deuxième-ligne du Stade Français. Le groupe en a les capacités. On veut aller disputer ce match de gala contre le Stade Toulousain en quart de finale. » Sans se soucier du résultat de Rennes ? « Je suis persuadé que Lons jouera le jeu. Elles ne baisseront pas les bras. » Il n’y a plus qu’à croiser les doigts.
Assa Koïta (Stade Français Paris) : « L’objectif, c’est les phases finales »
Jessy Trémoulière (Stade Rennais rugby) : « Montpellier et Toulouse ne sont pas intouchables »