Élite 1 Féminine – À l’occasion de la reprise du championnat, après trois mois de trêve, Jessy Trémoulière s’est confiée sur les ambitions de son club, le Stade Rennais rugby.
En pleine tournée avec l’équipe de France à sept, l’arrière des Bleues, Jessy Trémoulière, a pris le temps de se livrer, au moment où les équipes d’Élite 1 Féminine se retrouvent ce week-end, pour le compte de la onzième journée du championnat. Opposé à l’AS Rouen Université Club, dimanche à 15 heures, le Stade Rennais rugby entend bien l’emporter, pour prendre une option dans la qualification pour les phases finales. De loin, Jessy Trémoulière ne manque pas de suivre l’actualité de son club. Extraits.
Jessy, quand allez-vous retrouver le Stade Rennais rugby ?
Je ne sais toujours pas. J’ai un contrat avec l’équipe de France à sept et le planning est assez chargé. Je ne pourrai pas faire les deux prochains matchs avec le Stade rennais. Je serais peut-être de retour au mois d’avril. Notre objectif, avec le sept, c’est la qualification pour les Jeux olympiques. Nous avons plusieurs blessées, une équipe un peu amoindrie, mais on y croit.
Comment jugez-vous la saison du Stade Rennais rugby jusqu’ici ?
J’étais blessée donc forcée de les suivre de loin. C’est une équipe en reconstruction, des jeunes sont arrivées. Nous sommes quatre filles à ne pas être souvent là. Mais elles réalisent quand même une belle saison. La qualification est encore en jeu et tout n’est pas terminé. Je pense que l’on a une belle carte à jouer pour rallier les phases finales. Mais il ne faut pas déjà s’y voir. Je vais donner le meilleur de moi-même pour les aider à se qualifier.
Quelles sont les ambitions de l’équipe cette saison ?
C’est la qualification. L’année dernière, nous sommes passées tout près. Il y a deux ans aussi, pour seulement un petit point. Cette année, nous avons la possibilité de terminer dans les quatre premières. En quart de finale, après, tout est possible. Mais le premier objectif reste la qualification.
Le Stade rennais reçoit ce week-end Rouen. Un mot sur cette équipe ?
Je ne connais pas forcément cette équipe car je n’ai pas disputé le match aller. Mais je pense que c’est une équipe qui ne lâche rien. Il faudra être solide dans les contacts, augmenter notre taux d’agressivité, jouer comme nous savons le faire et ne pas se poser dix mille questions. Sans sous-estimer Rouen, je pense que nous sommes un peu au-dessus d’elles. Ce match se joue à la maison, devant nos supporters. Les filles ont hâte de reprendre le championnat après deux mois de trêve.
Montpellier et Toulouse sont-ils intouchables pour le titre ?
Non. Ce sont de grosses équipes, bien structurées, avec beaucoup d’internationales. Mais personne n’est intouchable. Sur un match, si on arrive à y mettre tous les ingrédients, on peut gagner de grandes équipes. Sur la saison, elles dominent le championnat mais sur une finale, tout peut se jouer.
Quel regard portez-vous sur la refonte du championnat cette année ?
Je n’ai pas trop de recul. Je n’ai joué que quelques rencontres. Mais il ne faut pas se baser que sur la première année. Le championnat est en reconstruction. On voit qu’il y a des équipes plus faibles que d’autres. Il faut laisser du temps et voir dans trois, quatre ans, si le championnat est un peu plus resserré. Sur une année, c’est compliqué de juger.
Serez-vous toujours rennaise l’an prochain ?
On verra. J’ai des contrats d’un an avec la fédération française de rugby. Tout dépendra si je suis renouvelée avec l’équipe de France à sept. Rennes est une très bonne équipe, je m’y sens bien, il y a de très bonnes joueuses. Et pour l’instant, je ne pense pas à mon futur, je pense à mon présent, bien finir la saison avec mon club.
Propos recueillis par Fanny Pechiney
Photo à la Une : (@FFR)
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