Les Américaines jouent la carte de l’expérience pour revenir de Tokyo avec la médaille d’or autour du cou. Ce mercredi, Vlatko Andonovski, sélectionneur de cette équipe depuis 2019, a sélectionné 17 championnes du monde sacrées en France.
Comme très souvent, la sélection américaine sera scrutée aux Jeux Olympiques. Encore plus cette année après l’élimination en quart de finale en 2016 par les Suédoises (1-1, 3-4 aux tirs aux buts). Les Américaines s’étaient bien remises en devenant championnes du monde pour la deuxième fois d’affilée en 2019 contre les Pays-Bas (2-0).
Cette équipe n’a pas beaucoup changé puisque 17 des 18 joueuses sélectionnées ce mercredi pour Tokyo sont championnes du monde en 2019. Les stars de l’attaque, Alex Morgan et Megan Rapinoe seront bien au rendez-vous comme la capitaine de 36 ans, Becky Sauerbrunn. Les deux stars offensives pourront compter sur Christen Press, au sommet de son art actuellement, pour les épauler. Seule exception, le retour de Kristie Mewis dans le groupe après une absence entre 2014 et 2019 avec le maillot de la sélection. La joueuse de 30 ans rejoint donc sa sœur cadette, Sam Mewis, dans ce groupe pour disputer sa première grande compétition internationale.
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De leur côté, la Mancunienne Tobin Heath et l’expérimentée Carli Lloyd vont disputer leur quatrième olympiade, égalant ainsi la légende Christie Pearce Rampone. La double championne olympique (2008 et 2012), Carli Lloyd devient même la joueuse américaine la plus âgée à participer aux Jeux à bientôt 39 ans (le 16 juillet). Les nouvelles joueuses qui découvriront l’atmosphère olympique ne sont pas majoritaires puisqu’elles ne sont que sept (Adrianna Franch, Abby Dahlkemper, Tierna Davidson, Emily Sonnett, Samantha Mewis, Kristie Mewis et Rose Lavelle).
En cas de blessure d’une joueuse, quatre réservistes feront le voyage à Tokyo pour intégrer la feuille de match si besoin. L’attaquante lyonnaise, Catarina Macario, fait partie des réservistes comme Jane Campbell, Casey Krueger et Lynn Williams. La fédération américaine comme ses homologues néerlandais, suédois et canadiens, souhaiterait intégrer ses joueuses directement dans le groupe.
La médaille d’or ou rien d’autre ?
Les États-Unis n’ont qu’un seul objectif, la médaille d’or. Un autre résultat sera considéré comme une contre-performance aux vues de son effectif et de son historique dans la compétition. Depuis son instauration dans le programme olympique en 1996, les Stars and Stripes ont ramené 4 médailles d’or (1996, 2004, 2008 et 2012) et une médaille d’argent (2000). La désillusion de 2016 est donc grande pour une sélection qui n’est pas habituée à perdre. Surtout pour cette équipe très expérimentée qui a une moyenne d’âge de 31 ans et de 111 sélections. Comme lors du Mondial en France, Tierna Davidson (22 ans) est la plus jeune joueuse du groupe.
Vlatko Andonovski, invaincu depuis son arrivée au poste en 2019 (28 victoires et 2 nuls), a été obligé de faire des choix pour ne retenir que 18 joueuses : « Nous savons que certaines joueuses très talentueuses ne seront pas au Japon, mais ce sont des décisions difficiles que nous avons dû prendre. Nous disposons d’un effectif très expérimenté qui a traversé l’adversité au plus haut niveau, il n’est donc pas surprenant que ces joueuses se soient distinguées. Elles ont relevé les défis et ont fait preuve d’une flexibilité et d’une détermination extraordinaires au cours des 15 derniers mois pour nous amener là où nous sommes aujourd’hui. »
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L’entraîneur américain est confiant pour l’objectif du titre olympique : « Nous avons une équipe équilibrée avec de nombreuses joueuses qui peuvent jouer à plusieurs positions et cela sera précieux lorsque nous essaierons de jouer six matchs en 17 jours dans la chaleur et l’humidité. Notre équipe d’entraîneurs est persuadée que toutes les joueuses de l’équipe peuvent être performantes lorsqu’elles ont leur chance. »
Les Stars and Stripes vont donc entamer leur dernière phase de préparation olympique dans le Connecticut avec deux matchs amicaux contre le Mexique le 1er et le 5 juillet. Les Américaines commenceront leur tournoi le 21 juillet contre leur bourreau à Rio, les Suédoises.
La sélection américaine pour les Jeux Olympiques (23 juillet au 8 août) :
Gardiennes : Adrianna Franch (Portland Thorns FC), Alyssa Naeher (Chicago Red Stars)
Défenseures : Abby Dahlkemper (Manchester City), Tierna Davidson (Chicago Red Stars), Crystal Dunn (Portland Thorns FC), Kelley O’Hara (Washington Spirit), Becky Sauerbrunn (Portland Thorns FC), Emily Sonnett (Washington Spirit)
Milieux de terrain : Julie Ertz (Chicago Red Stars), Lindsey Horan (Portland Thorns FC), Rose Lavelle (OL Reign), Kristie Mewis (Houston Dash), Samantha Mewis (North Carolina Courage)
Attaquantes : Tobin Heath (libre), Carli Lloyd (Gotham FC), Alex Morgan (Orlando Pride), Christen Press (libre), Megan Rapinoe (OL Reign)
Réservistes : Jane Campbell (Houston Dash), Casey Krueger (Chicago Red Stars), Catarina Macario (Olympique Lyonnais), Lynn Williams (North Carolina Courage)
Photo à la Une : (@USWNT)