Joueuse de Metz depuis cinq ans, Orlane Kanor est la pépite du handball tricolore. Internationale française, l’arrière gauche de 22 ans est en pleine progression. Elle a accepté de se confier pour Le Sport au Féminin avant le match de Ligue des Champions des Messines à Bucarest ce dimanche. Extraits.
Votre fin de saison s’annonce passionnante entre le championnat de France, la Coupe de France et la Ligue des champions …
C’est vrai que ça va être hyper intéressant. Je suis contente d’être dans cette spirale avec plein de matchs dans des compétitions différentes. J’adore ça. Avec cet enchaînement de rencontres, on n’a pas le temps d’être fatigué. On joue beaucoup et c’est vraiment bien. Je n’aime pas rester longtemps sans jouer. Ça nous met dans le rythme plutôt que de passer notre temps à nous entraîner. Je préfère les matchs que l’entrainement. (Rires)
Vous venez de battre Rostov à domicile et vous jouez contre Bucarest ce dimanche. Quel regard portez-vous sur cette équipe ?
Elles ont besoin de points. C’est une équipe en bas de classement. Elles vont encore plus donner, car elles jouent ce match à domicile. Dans cette compétition, tout peut arriver et il faut se méfier de cet effectif. On a déjà eu des difficultés contre elles. Ce sont des joueuses performantes collectivement mais qui ont des difficultés individuellement. C’est un match compliqué qui s’annonce pour nous. Mais j’aime bien jouer à l’extérieur, car il y a souvent de l’ambiance dans ce genre de salle et ça me motive encore plus.
Pensez vous que Metz est capable de finir en tête de ce groupe du tour principal qui est très relevé ?
L’objectif est en tout cas de finir en tête. Comme chaque équipe du haut de classement, on veut gagner tous nos matchs. Le coach nous l’a redit, on ne pourra pas être qualifié seulement en remportant nos trois matchs à domicile. On doit gagner tous nos matchs pour finir en tête que ça soit à l’extérieur et à domicile. Tout le monde a hâte de jouer ce prochain match.
Personnellement, comment vous sentez-vous dans cette équipe messine ?
Je me sens bien. J’ai eu le temps (5eme année à Metz ndlr) de faire tous les statuts. Je ne pense pas encore être une cadre même si je joue plus ces derniers temps. Je suis contente d’être là où je suis. Tout se passe très bien avec ses filles là et j’ai aussi grandi grâce à mes coéquipières. Je me sens vraiment heureuse dans ce club.
Il y aura encore des départs de Metz cet été …
C’est vrai que je suis un peu perturbé par ces départs car Grâce Zaadi est notamment une très bonne amie. C’est notre capitaine et la leader de cette équipe. Ça va être bizarre sans elle mais c’est aussi la fin d’un cycle. Chacune à envie d’évoluer autre part et de prendre de l’expérience. Je trouve ça légitime. C’est la vie. Ça fait dix ans que Grâce est à Metz et elle avait envie de changement. Moi, je me sens bien dans l’équipe actuelle et on devra construire une autre équipe l’année prochaine. C’est la vie de sportif et encore plus au handball avec des contrats de 2/3 saisons.
Vous devez aussi avoir les Jeux Olympiques dans un coin de la tête ?
Oui c’est dans un coin de ma tête car le Mondial est passé et que c’est la prochaine grande compétition à jouer avec l’équipe de France. J’y pense et je me prépare au quotidien avec mon club pour être dans la liste des 14. C’est clair que je me bats pour ça cette année. C’est mon objectif principal même si j’ai aussi très envie de réussir avec Metz. Je me prépare en prenant soin de mon corps. J’essaie de tout faire pour être prête au moment venu. J’espère être retenue dans le groupe en mars. Chaque rassemblement est une étape à passer et une construction pour les Jeux Olympiques qui arrivent.
Photo à la Une : (@Metz Handball)