Après s’être lourdement incliné à Lyon ce week-end (86-59), Charleville-Mézières reçoit le Lyon ASVEL Féminin, ce mardi, lors du match retour des demi-finales de playoffs. Les Flammes Carolo Basket sont dans l’obligation de gagner pour éviter de se retrouver en vacances. Sara Chevaugeon s’est exprimée sur cette rencontre décisive.
Opération survie pour les Flammes Carolo Basket ce mardi, 19h00, avec la réception du Lyon ASVEL Féminin. Le leader de la saison régulière a circonscrit les ardeurs de Charleville-Mézières lors du match aller des demi-finales, s’imposant 86-59. Malgré la lourde défaite, tout n’est pas à jeter pour Sara Chevaugeon. L’aillière du FCB souhaite s’appuyer sur la première mi-temps de son équipe, où Charleville-Mézières a regardé dans les yeux les Lionnes.
Qu’est ce qui n’a pas fonctionné au match aller ?
C’est sur que le score est impressionnant mais je ne pense pas qu’il reflète réellement le match. Les vingt premières minutes ont été très serrées puisqu’on rentre à la mi-temps sur un score de trente-sept partout. On a connu une entame de troisième quart-temps compliquée. Elles ont mis du rythme. De notre côté, on ne s’est pas montré assez patient en attaque, dû à leur pression défensive. On ne marque que quatre points dans ce quart-temps. Et puis défensivement, nous les avons laissé dérouler leur jeu en deuxième mi-temps. Dans le dernier quart, on explose totalement car on a un peu lâché. On perd au final de plus de trente points. Mais c’est vraiment dans le dernier quart-temps qu’on se prend cet éclat.
L’objectif, c’est désormais de rectifier le tir, et de s’appuyer sur votre bonne première mi-temps ?
Bien sûr. Il n’y a tout de même pas eu que des mauvaises choses lors du deuxième acte. Pour avoir fait un retour vidéo, on a vu qu’on avait tout de même réussi à avoir beaucoup de shoots ouverts mais on ne les a pas mis dedans. C’est ce qui a fait la différence. L’ASVEL a quant à lui shooté avec un très haut pourcentage. On ne va pas tout effacer du match un car il y a eu des bonnes choses. On sait maintenant sur quels aspects on doit être vigilant. Les pertes de balles nous coûtent trop de points par exemple. On va faire attention à bien conserver le cuir, et être solide défensivement.
Alysha Clark, Marieme Badiane ou Michelle Plouffe vous ont fait mal lors de ce match un. Avez-vous préparé des tactiques défensives pour limiter leur impact ?
Contre des équipes comme l’ASVEL, c’est compliqué de cibler une ou deux joueuses, car elles ont un effectif très complet et très équilibré. Le danger peut venir de n’importe où. C’est vrai que Badiane, Plouffe et Clark ont eu un gros impact offensivement. Mais Julie Allemand aussi. Elle n’a peut être pas scoré mais elle a délivré dix passes décisives. C’est difficile de cibler une ou deux joueuses, car c’est toute l’équipe qui est performante. Le travail défensif est d’autant plus compliqué. Ce sera une défense collective qui nous permettra de gagner mardi soir.
Amel Bouderra a montré qu’elle pouvait prendre feu derrière la ligne à 3 points. Allez-vous essayer de l’alimenter plus que lors du match aller ?
On va rester sur des systèmes qui mettent en valeur toute l’équipe. Surtout essayer de servir la joueuse qui est la plus ouverte. Le fait d’être à la maison nous permettra d’avoir les bras plus relâchés, en espérant qu’on ait plus de réussite. Notre public est notre sixième homme. On sent vraiment la différence entre les matchs à domicile et à l’extérieur. Ils nous poussent à aller de plus en plus loin, et c’est vrai que ça aide durant la rencontre.
Photo à la Une : (@Bellenger-Lecocq/IS/FFBB)