Vainqueur de la Coupe de France l’année dernière, Saint-Raphaël affronte ce mercredi soir l’équipe toulousaine France Avenir 2024. Alexis Farjaudon, entraîneur de l’équipe varoise, peut ambitionner de remporter un quatrième succès de suite.
Ce mercredi soir vous affrontez France avenir 2024 qui est à la dernière place du classement. Dans quel état d’esprit êtes-vous ?
Avant chaque match, je ne suis pas serein. Ce n’est pas parce qu’elles sont bonnes dernières qu’il faut prendre le match à la légère. Il faut les respecter. D’autant plus qu’on sort d’une trêve de trois semaines donc c’est important de bien reprendre.
Quel est l’atout de votre équipe pour remporter le match ?
Il faut qu’on mette la pression au service directement pour imposer notre style de jeu. C’est compliqué de jouer contre une équipe qui n’a rien à perdre, qui ne risque pas de descendre. Ce seront des joueuses jeunes qui vont tenter des choses donc on doit vraiment mettre la pression.
Vous avez commencé votre carrière d’entraîneur en 2018. Qu’est-ce que vous attendez de cette saison ?
En 2018 j’étais entraîneur adjoint. C’est la première année que je suis seul. Personnellement il faudra que j’apprenne à gérer une équipe entière, apprendre de mes erreurs, apprendre tous les jours aux côtés des joueuses, qui j’espère apprennent à mes côtés.
Est-ce que votre carrière de joueur vous manque ?
Ça m’a manqué la première année, on est assez dépendant de tout ça, des joueuses. C’était assez frustrant au départ de les voir jouer et d’être sur le banc. J’ai continué à jouer avec Fréjus mais cette année c’est plus compliqué, je n’ai pas le temps. Je n’ai aucun regret d’avoir fini ma carrière de joueur.
Quel est le club qui vous effraie le plus ?
Mulhouse. C’est un très beau club avec un très beau jeu, bien structuré, bien cadré. Il y a un bon entraîneur aussi. Il est italien (François Salvagni, ndlr). Mulhouse c’est sport, c’est costaud.
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