Cinq ans après leur dernière finale commune, qui s’était soldée par la consécration des Cannoises, le VB Nantes et le RC Cannes se retrouvent à partir de ce mercredi soir (20h), pour tenter de décrocher le titre de champion de France.
C’est maintenant que tout commence. Au moment où la Ligue A est tout proche de livrer son épilogue, après une saison passionnante, qui s’achève sur ce jubilé, cette grande finale, entre le Racing Club de Cannes et le Volley-Ball de Nantes. Un duel alléchant, indécis, qui s’annonce volcanique, cinq ans après cette même affiche en finale, qui avait tourné à l’avantage des Cannoises, qui cette année, feront tout pour épingler un 21e titre de champion de France. Mais du côté de la capitaine du Racing, Myriam Kloster, la méfiance est de mise. « Nantes ? Ça joue vite, haut, avec notamment l’ancienne cannoise Lucille Gicquel, et des attaques diversifiées. Un peu comme nous, confie la centrale. Il faudra se méfier de tout le monde. Car pour l’instant, nous n’avons encore rien gagné !»
« Cannes est peut-être un peu moins intouchable qu’avant»
De son côté, le VB Nantes s’appuiera sur sa belle victoire cette saison. C’était le 26 janvier dernier, sur la Côte d’Azur (3-2). « Mentalement, c’est important de se dire qu’on l’a déjà fait, c’est une arme supplémentaire » lance Marion Gauthier-Rat. « Les avoir battues en championnat chez elles les démystifie un peu, mais il leur manquait deux joueuses majeures [Cazaute et Rankovic], tempère pour sa part l’entraîneur nantais Cyril Ong. On a notre mot à dire et on va le dire à fond. Ça serait un immense exploit. Cannes est peut-être un peu moins intouchable qu’avant, mais ça reste du solide. » L’an dernier, le coach nantais avait emmené Béziers au titre de champion de France après un succès en finale contre… Cannes. Un signe ?
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